Bacheliers du Sénégal, ne demandez pas à être orienter à l’ISEP de Matam parce qu’il n’existe pas encore !
Chers jeunes frères et sœurs, faites très attention. Les informations contenues dans « Le communiqué relatif aux orientations dans les Instituts Supérieurs d’Enseignement Professionnels » référencé n° 002501 MERSI/DGES/AAS/ac ne sont pas toutes vraies.
Je ne sais pour les ISEP de Diamniadio, de Richard Toll et de Bignona, mais pour celui de Matam, ce n’est que de la poudre aux yeux. Jusqu’à ce jour, il n’y a aucune brique sur le site devant abrité cet établissement.
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Croyez-moi ! Je suis de Matam et je suis très bien imprégné de ce qui se passe dans ce département que j’aime bien. Beaucoup de promesses restent encore à l’état de projet.
Les autorités s’entêtent à vouloir orienter tous les nouveaux bacheliers dans le public mais tout citoyen averti, honnête et sincère sait que ce n’est pas possible. En tout cas, pas pour cette année 2019-2020 si nous voulons toujours continuer à dispenser un enseignement de qualité. L’UGB et l’université Assane Seck de Ziguinchor ont déjà fermé leurs portes parce qu’elles ont atteint leur capacité d’accueil depuis déjà trop longtemps. Et le SAES est déjà sur le pied de guerre.
Au Ministre de l’Enseignement Supérieur (mon oncle Cheikh Oumar ANNE) et au Directeur de l’Enseignement Supérieur (mon brillant Professeur Amadou Abdoul SOW, celui qui m’a encadré en Hydrologie pour mes mémoires de maîtrise et de DEA), je rappelle cette intéressante réflexion d’un jeune penseur du nom de Moussa DIA : « Admettre des erreurs ne signifie pas que vous êtes vaincu, que vous êtes imparfait ou qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec vous. Admettre des erreurs montre que vous êtes sincère, humble et digne de confiance. C’est comme ça que vous apprenez et grandissez. Et réussir… » A condition qu’on ne vous ait prévenu avec des arguments pertinents de l’erreur que vous alliez commettre (comme j’ai eu à le faire dans mon article : Enseignement Supérieur au Sénégal : l’ultime décision d’un aveu d’échec !). A condition aussi que vous ne vous entêtiez à persévérer dans les erreurs. A condition que vous ne soyez habitués des gaffes pour paraphraser un de mes grands maîtres à penser A. C.
Elimane Abdoul FALL