Adieu mon Zale, notre cher regretté Salif ! Par BOUBACAR KAMBEL DIENG

C’est vrai, Salif Diallo et nous sommes de la même génération de journalistes sportifs, mais force est de reconnaître que notre défunt confrère était en avance…, très en avance même sur nous.

Le très regretté frère, confrère, source fiable d’inspiration et d’informations, conseiller et ami était une référence pour nous tous…

Oui…, une référence par son professionnalisme, sa rigueur, son sens des responsabilités et, mieux, par son respect strict des règles qui régissent notre si noble métier, le journalisme.

Zale, c’est l’éthique !
Zale, c’est la déontologie !

Formé à bonne école et toujours à la quête de la bonne information, Salif respectait tout le monde.
Ses vis-à-vis lors des séances d’interview, ses co-débatteurs, ses consœurs et confrères ne me démentiront pas.

Zale, comme on le surnommait affectueusement, est sans nul doute l’une de mes meilleures fréquentations durant nos nombreuses campagnes de couverture des compétitions sportives hors du territoire sénégalais, notamment avec la sélection nationale de football.

Je le côtoyais volontiers pour ne pas passer à côté d’une information de première main.
Je le fréquentais pour avoir toujours la bonne information.
Bref, on se partageait toutes nos informations ou presque.

Finalement, il était devenu un grand complice, un compagnon de guerre pour moi.
D’ailleurs, ces dernières années, Zale ne m’a jamais appelé avec mon nom.
Par sa générosité, sa gratitude, son amour du travail bien fait par autrui, par un autre confrère, de surcroît un concurrent ; il me surnommait affectueusement « Always in job » (toujours au travail et à la recherche de la bonne information).
Et ça, c’est de la reconnaissance par rapport tout ce qu’on a toujours partagé de bien dans la profession.

« Always in job », c’est bien toi…, Zale !

Toujours dictaphone et petit carnet de notes à la main… ; en permanence devant le clavier de son ordinateur…, toujours ou presque le premier à informer le public sportif sénégalais.
Ça, c’est du Zale !
Les journalistes sportifs d’ici et d’ailleurs savent.

Nous sommes vraiment tristes… et tu vas beaucoup nous manquer ; manquer à l’ANPS (Association nationale de la presse sportive) et au monde du football national, africain et mondial…
En somme, tu vas manquer à tous les sportifs du monde ; à tes collègues de l’APS (Agence de presse sénégalaise), aux téléspectateurs, auditeurs, lecteurs et autres internautes sénégalais ; manquer à ton épouse et tes enfants…

Mais bon…, c’est la volonté divine et nous sommes obligés de l’accepter.

Que Dieu ait pitié de ton âme !

Zale, repose en paix à Vélingara !
Zale, l’icône de la presse sportive sénégalaise, continentale et planétaire !

Adieu mon frère !

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BOUBACAR KAMBEL DIENG, JOURNALISTE SPORTIF

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