À peine installée, la Commission nationale de régulation du loyer des baux à usage d’habitation (Conarel) a été submergée par une kyrielle de réclamations et de plaintes.
Au cours d’un mois, la Commission nationale de régulation des loyers pour les baux à usage d’habitation (Conarel) a reçu 4 161 appels téléphoniques et 1 805 réclamations émanant de locataires ou de bailleurs.
Dans une interview accordée au journal L’Obs, le président de la commission, Momar Ndao, a précisé que sur les 3 076 appels passés, 73% concernaient des demandes de renseignements ou d’éclaircissements, tandis que 26% étaient liés à des réclamations résultant de malentendus entre le bailleur et le locataire.
Les principales sources de conflit sont généralement liées à la baisse du loyer et à la date de paiement mensuel. La commission a également enregistré 1 805 plaintes.