Financement libyen : Nicolas Sarkozy mis en examen pour « association de malfaiteurs »

L’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour « association de malfaiteurs » dans l’affaire des soupçons de financement libyen, a annoncé vendredi le Parquet national financier.

L’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy a été mis en examen, lundi 12 octobre, à l’issue de quatre jours d’audition, pour « association de malfaiteurs » dans l’enquête sur des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle en 2007, a confirmé, vendredi 16 octobre, le Parquet national financier à l’AFP, confirmant une information de Mediapart.

Cette nouvelle poursuite judiciaire, révélée par le site d’information en ligne, est la quatrième dans ce dossier pour l’ancien président de la République, qui s’était dit victime d’un « complot » après les mises en examen prononcées en mars 2018 pour « corruption passive », « recel de détournement de fonds publics » et « financement illégal de campagne ».

Réagissant sur Facebook et Twitter, Nicolas Sarkozy a estimé son « innocence bafouée ».

« La procédure suit son cours »

« Chacun voit bien qu’il s’agit d’une décision sans précédent en cohérence avec les investigation réalisées. La procédure suit son cours », a pour sa part réagi Me Vincent Brengarth, l’avocat de l’association anticorruption Sherpa qui est partie civile dans ce dossier.

Le 31 janvier, les magistrats avaient mis en examen pour « association de malfaiteurs » l’un des anciens collaborateurs de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert, soupçonné d’avoir touché des fonds provenant du régime libyen de Kadhafi qui auraient pu alimenter la campagne de l’ancien chef de l’État.

Après ses mises en examen en mars 2018, Nicolas Sarkozy avait également été placé sous contrôle judiciaire.

Avec AFP

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