Clasico : Le Real Madrid refuse la haie d’honneur pour le Barça sacré champion

Zinédine Zidane a tenu à préciser que le Real ne se pliera pas à la tradition du « pasillo ». Quant à la justification de l’entraîneur merengue, tout argument semble bon à amener.

Barça-Real, c’est une rivalité qui dure. Barcelone a beau avoir remporté son 25e titre de Liga dimanche dernier face à La Corogne (2-4), les Madrilènes ne leur feront pas l’honneur du « pasillo ». La tradition veut que le club fraîchement titré soit accueilli par une haie d’honneur en début de rencontre. Mais voilà, rivalité oblige, le Barça n’y aura pas le droit et les arguments avancés par Zidane pour justifier ce refus sont à limite du ridicule.

« Avec tout mon respect, nous n’allons pas faire le « pasillo » parce qu’ils ne l’ont pas fait pour nous. Mais le plus important est de respecter ce qu’a fait le Barça : gagner la Liga. Pour moi cette compétition est la plus difficile, la plus compliquée et la plus belle et je félicite Barcelone », a déclaré Zidane à la veille du clasico. L’entraîneur de la « Casa blanca » fait référence au fait que les Catalans ne les ont pas accueillis de la sorte lors du match aller alors que les Merengues avaient remporté la Coupe du monde des clubs. Ce à quoi les Blaugranas ont rétorqué qu’ils n’avaient pas disputé la compétition et donc qu’il n’était pas logique de leur faire cet honneur. Réponse de Zidane : « C’est un mensonge, parce que pour jouer la Coupe du monde des clubs, il faut gagner la Ligue des champions, et la Ligue des champions nous la disputons tous ! ».

Au bon souvenir de 2008

Vous l’aurez compris les clubs se livrent à des enfantillages dans lesquels les arguments sont tous plus brillants les uns que les autres pour justifier de ne pas faire honneur à l’adversaire. Et pourtant il fut un temps pas si lointain où la rivalité n’empêchait pas de témoigner un tel respect. En 2008, alors que le Real avait déjà remporté le clasico aller au Camp Nou (1-0), les hommes de Frank Rijkaard avaient accepté de se plier au « pasillo » avant de se faire étriller au Santiago Bernabeu (4-1).

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