Panel à la FIDAK : Le ministère du Pétrole et des Énergies prépare les jeunes aux métiers et aux bénéfices du pétrole et du gaz
À travers un panel sur le contenu local, les membres du ministère du Pétrole et des Énergies ont échangé ce mardi à la foire de Dakar sur les enjeux, les retombées et le potentiel emploi du pétrole et des gaz pour les Sénégalais de tout bord.
Placé sous le thème de l’«employabilité des jeunes dans le secteur des hydrocarbures à l’orée de la production des premiers mètres cubes de gaz et des premiers barils de pétrole», le panel s’est déroulé en présence du patronat, du cabinet du ministère de tutelle et de nombreux invités.
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Dans son exposé technique, le directeur de cabinet du Ministère du Pétrole et des Énergies, Issa Dione, a souligné l’impact significatif que ces ressources naturelles auront sur l’économie du Sénégal. Selon lui, les premiers barils son attendus au dernier trimestre de l’année 2023.
De son côté, le secrétaire technique dudit ministère, Mor Ndiaye Mbaye, a laissé entendre que les revenus directs qui seront engendrés par le pétrole et le gaz sont estimés entre 700 et 800 milliards FCFA par année.
Interrogé sur la définition du contenu local en termes simples, le secrétaire technique du ministère du Pétrole et des Énergies, a répondu que ça peut être réduit à la référence locale.
Il y a d’un côté, les revenus nets que l’État peut tirer sur le partage des bénéfices et de l’autre côté tout ce qu’on peut capter comme économie à travers une insertion des ressources humaines nationales mais aussi la participation des entreprises locales. Donc, le contenu local nous permet de grappiller une partie des mannes financières investies dans les opérations.
Pour faire simple, c’est à peu près 30% des recettes qui son considérées dès le départ comme des bénéfices et le pourcentage des revenus entre l’État et les pays qui font les opérations. À côté, nous avons 70 % des recettes qui sont affectées pour le soin des investissements, a expliqué l’expert.
«Le défi du contenu local est de travailler à capter une partie de ces 70 % d’investissement. Et, c’est par le bais de la sous-traitance des entreprises, de l’implication des entreprises et ressources humaines nationales qu’on parviendra à les capter», a-t-il précisé.
Pour sa part, le chargé des relations extérieures de l’Institut nationale du pétrole et du gaz (INPG), Mamadou Mar Faye, est revenu sur le rôle de cette école. D’après lui, cette structure se fixe l’objectif de former et de placer des ressources humaines qualifiées dans les opérations pétrolières et gazières.
«Vous savez au Sénégal, il y a de très bons ingénieurs. Il fallait les récupérer et les spécialiser dans les métiers du pétrole», dit-il.
Papa Faye – laviesenegalaise.com