L’UA pour une transition de 16 mois au Mali

Lors d’une rencontre entièrement consacrée au Mali, l’union africaine a endossé les positions de la Cédéao contre Bamako. L’Union africaine a également prôné pour une transition de 16 mois maximum.

L’Union africaine plaide pour un retour « rapide » à l’ordre constitutionnel et démocratique « dirigé par des civils » et soutient pour cela la proposition de médiation formulée par l’Algérie. Le délai proposé par Alger, seize mois de transition supplémentaires au maximum avant l’organisation des élections présidentielle et législatives, est jugé « approprié et réalisable»; rapporte Rfi.

Une prise de position qui, après la proposition des autorités maliennes de transition, donne la mesure des ambitions de chacun. La Cédéao ne s’est quant à elle jamais prononcée officiellement sur le délai qu’elle jugerait « acceptable. »

Alors que les autorités de transition se réjouissent de leurs récents succès militaires, l’Union africaine déplore « la détérioration de la situation sécuritaire » et « l’absence d’autorité de l’État dans le centre du Mali ».

L’UA condamne enfin « la poursuite de l’emprisonnement » de personnalités politiques et d’anciens dirigeants maliens « par les autorités de transition », qu’elle qualifie d’« illégale », et exige leur libération.

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