La liga crucifie son Messi sur une croix de 700 millions d’euros

En matière de business, il n’y a pas de sentiments. L’idée est assez populaire et, l’entendant, on peut penser -à raison- à un film sur Pablo Escobar ou la mafia italienne. Mais, cette fois-ci, il n’est pas question de cartel, bien qu’on ne soit pas loin de l’Italie. Espagne !

Espagne, terre de football. L’Espagne qui brille à travers le monde de par sa Liga. Mais, aussi et surtout, parce que cette compétition voit évoluer en son sein l’un des meilleurs footballeurs de tous les temps : Lionel Messi. Un artiste, qui a récemment fait savoir qu’il ne veut plus être le maestro de la troupe catalane du Barcelone. Un génie qui n’a plus dans son pied gauche l’envie d’illuminer le Camp Nou avec ses dribles qui relèvent plus de l’inné que de l’acquis. Le génie donc sorti de la lampe argentine de Rosario n’a plus à cœur d’exhausser le vœu de spectacle de la ligue espagnole de football. Oui, les plus belles histoires d’amour ont toutes une fin.

L’Espagne crucifie son Messie…

Et, c’est là qu’on bute sur cette certitude : le football n’est pas un jeu d’enfants. Ce n’est surtout pas une affaire d’enfants de cœur. Parce que : ce sont les affaires. C’est Pablo Escobar, c’est Al Capone. De l’argent, avant tout. Le plaisir des téléspectateurs peut attendre. Une apothéose est sûrement souhaitée par ces inconditionnels du beau jeu, qui sont plus dans le show que dans le cash-flow. Qui souhaiteraient un divorce à l’amiable entre le sextuple ballon d’or et le football espagnol. Mais ce dernier, en mari trop jaloux ou perdant ayant oublié le fair-play ou simplement (et c’est le plus probable scénario) en entreprise qui pense profit avant tout, demande à son ex de payer l’addition. Mais si, l’argentin s’en va s’il le veut divorcer! Toutefois, « time is money » et tout a un prix. Tout, même un départ… Dans les romances, ce sont des cœurs qui se brisent. Ici, on ne veut entendre qu’un stylo bruire sur la feuille d’un chéquier : un divorce argenté. Car, de même que le Messie avait racheté les péchés des croyants dans son sang sacrificiel, Messi, aussi, doit racheter sa liberté avec…son argent. Messi

…Sur une croix argentine de 700 millions d’euros

La Ligue espagnole de football a en effet déclaré dans un communiqué : «En ce qui concerne les différentes interprétations (certaines contradictoires les unes par rapport aux autres) publiées ces derniers jours dans différents médias, liées à la situation contractuelle du joueur Lionel Andrés Messi avec le FC Barcelone, La Liga juge opportun de clarifier qu’une fois le contrat du joueur avec son club : le contrat est actuellement en vigueur et comporte une « clause de résiliation » applicable au cas où Lionel Andrés Messi déciderait d’exhorter la résiliation unilatérale anticipée du contrat, effectuée conformément à l’article 16 du décret royal 1006/1985, du 26 juin, qui régit la relation de travail spéciale des athlètes professionnels. Conformément à la réglementation en vigueur, et suivant la procédure correspondante dans ces cas, La Liga n’effectuera pas la procédure de visa préalable pour le joueur à (se, NDLR) retirer de la fédération s’il n’a pas préalablement payé le montant de ladite clause.» Et, autour des poignets du légendaire numéro 10 du Barça, brillent des chaines estimées 700 millions d’euros, selon des sources. Selon certains, parce que pour d’autres, la clause en question est caduque. Quoiqu’il en soit, « l’instance espagnole (…) indiqué que le certificat de départ ne lui sera donné que s’il payait sa propre clause libératoire ou si le club qui souhaite l’accueillir la paie», renseigne cnews.fr.

Autant dire que le génie argentin semble se retrouver prisonnier d’un système qui l’a fait, dont il a aussi participé à faire l’aura à travers le monde…

MOUSSA SECK – laviesenegalaise.com

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