Développement de l’agriculture Sénégalaise : les maux qui empêchent le secteur de décoller

Le chef de l’Etat ne souhaite plus que le secteur de l’agriculture soit vu comme un choix par défaut. Car malgré les résultats obtenus, «nous pouvons et devons faire plus et mieux dans le secteur agricole». Appelant les Sénégalais à changer de regard sur l’agriculture, Macky Sall a listé les maux qui empêchent le secteur de décoller.Macky Sall sur le Développement de l'agriculture Sénégalaise«C’est notre rapport avec l’agriculture qu’il nous faut fondamentalement changer et la meilleure façon c’est de ne plus la considérer comme un métier par défaut, juste parce qu’on ne trouve rien d’autre à faire.» Macky Sall en est convaincu. Le chef de l’Etat qui avait affirmé, samedi passé lors de l’inauguration du Domaine agricole communautaire de Keur Momar Sarr, que «le Sénégal a les moyens d’atteindre l’autosuffisance alimentaire», engage le combat. Macky Sall a listé les freins qui empêchent l’agriculture locale de décoller.

Les 5 maux qui empêchent l’agriculture de décoller

Il s’agit de 5 points. «Il nous faut réduire d’avantage notre dépendance à la pluviométrie par une meilleure maîtrise de l’eau. Poursuivre l’extension des aménagements le long de la vallée du fleuve Sénégal et du bassin de l’Anambé. Améliorer les chaînes de valeur y compris la chaine logistique, pour la conservation et la transformation des produits. On a octroyé 2 milliards au ministère du Commerce pour la construction de magasins pour aider les producteurs à conserver leurs productions. Il nous faut faciliter d’avantage l’accès aux marchés ruraux et urbains, y compris pour les grandes surfaces. Développer la culture du consommer sénégalais (…) Nous pouvons et devons faire plus et mieux dans le secteur agricole», a déclaré Macky Sall hier lors de la cérémonie de remise de matériels agricoles, au Grand théâtre Doudou Ndiaye Coumba Rose.
Pour le président de la République, l’heure de «rompre avec les vieilles pratiques» a sonné pour «tourner nos esprits et porter nos efforts vers l’agrobusiness par des méthodes plus modernes et pour des productions à grande échelle. C’est la seule façon d’assurer notre autosuffisance alimentaire».
Avec Le Quotidien

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