CICA – 5èmes Assises mondiales sur le Financement Agricole et Rural

Le 5ème Congrès de la Confédération Internationale de Crédit Agricole s’est tenu hier jeudi à Dakar. Plusieurs organismes et institutions ont pris part aux 5èmes Assises mondiales sur le Financement Agricole et Rural, organisées par la Confédération Internationale de Crédit agricole (CICA), en collaboration avec l’Association africaine de Crédit agricole et rural (AFRACA) et les autres associations continentales.

Selon le ministre Amadou Ba, à travers son ambition de faire de l’agriculture le moteur du développement de l’économie sénégalaise, le Chef de l’Etat a montré son engagement à disposer d’outils de financement forts et viables malgré les risques inhérents à aux systèmes de production.

Par ailleurs, l’environnement de la commercialisation des productions agricoles est en constante amélioration pour garantir des revenus suffisants aux acteurs des différentes chaînes de valeurs agricoles.

A cet égard, soutient le ministre de l’économie des finances et du plan, l’Etat du Sénégal s’est engagé, de façon résolue, aux côtés de la Caisse nationale de Crédit agricole du Sénégal par la mise en place d’un dispositif de Sécurisation du Crédit Rural articulé autour des fonds de bonification, de garantie et de calamité. De plus, les autorités ont permis la mise en place d’une Compagnie Nationale d’Assurance Agricole pour promouvoir les outils innovants pouvant renforcer la résilience des systèmes de production.

Dans le cadre du Programme de Relance et d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture Sénégalaise (PRACAS), les autorités qui ont le souci d’assurer des revenus décents aux agriculteurs, articulent leurs actions sur :

  • l’amélioration de la qualité des intrants, notamment sur les semences avec l’appui aux programmes de production de semences certifiées et d’introduction d’espèces adaptées aux changements climatiques ;
  • l’accessibilité des intrants par une politique de subvention ;
  • la modernisation des techniques de production avec le renforcement des équipements de travail du sol, d’irrigation et de récolte ;
  • le soutien aux initiatives pour une commercialisation juste et équitable.

Cependant, la réalisation de ce programme exige la prise en charge de préalables nécessaires comme la question foncière, le rôle de l’investissement privé, la protection de l’exploitation familiale, la définition de nouvelles politiques de commercialisation.

Ainsi, assure le ministre « ces initiatives prises dans le cadre du PRACAS ont pu être efficaces grâce à l’accompagnement de la CNCAS dont les interventions couvrent les différents besoins des filières agricoles».

En effet, la CNCAS contribue à la mobilisation des intrants agricoles, en finançant les opérateurs pour l’acquisition des engrais mais également pour la multiplication et la constitution de stocks de semences. Cette intervention en amont permet une disponibilité à temps des intrants dans les différentes zones de production sur l’ensemble du territoire.

De même, le financement des petits producteurs pour les intrants et les équipements de production est assuré par la banque.

Enfin, la commercialisation et la transformation des productions sont également soutenues par la CNCAS.

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