Bilan d’étape des conseils des Ministres délocalisés – SAINT LOUIS : 71% des engagements exécutés

Saint-Louis est la première région à accueillir un Conseil des ministres délocalisé. C’était le 07 juin 2012. Cette région, qui abrite la deuxième université du pays, a des potentialités agricoles très importantes. Le montant total des engagements pris en sa faveur s’est chiffré à 306,728 milliards de FCFA. A la date du 1er août 2015, c’est 219,192 milliards de FCFA, soit 71% des engagements, qui sont effectifs.

A la date du 1er août 2015, 71% des engagements pris lors du Conseil des ministres délocalisé tenu le 07 juin 2012 à
Saint-Louis sont exécutés. Ces réalisations portent sur des secteurs stratégiques et transversaux comme la réhabilitation de la route de l’hydrobase. La région de Saint-Louis fut la première à accueillir un Conseil des ministres délocalisé.
C’était le 07 juin 2012. A l’issue de celui-ci, le montant total des engagements s’est chiffré à 306,728 milliards de FCFA dont 13,958 milliards de FCFA de la part de l’Etat et 292,770 milliards de FCFA de la part des Partenaires techniques et financiers (PTF).
Du bilan d’étape du 1er août 2015, il ressort que la région septentrionale du Sénégal a, depuis son Conseil délocalisé, pu bénéficier d’investissements importants d’un montant de 219,192 milliards de FCFA ; ce qui représente 71% du total des engagements.

Ces réalisations portent principalement sur la finalisation du stade de Médine, le démarrage du programme de développement touristique axé sur la réhabilitation de la route de l’Hydrobase entre la place Pointe à Pitre et le port polonais, la restauration des édifices publics et privés en plus de la mise en place d’un système de gestion des déchets solides et la mise en oeuvre du projet de développement des marchés agricoles.
Elles portent également sur le renforcement des infrastructures pédagogiques et sociales de l’Université Gaston Berger (UGB), la mise en place de crédits pour les femmes, la finalisation du pont de la Geôle, la construction de la route Richard Toll – Ndioum et du pont de Ndioum dans le cadre du programme Millenium Challenge Account (MCA), pour un montant de 45 milliards de FCFA, ainsi que l’achèvement du pont de Fanaye.
Il y a, en outre, l’aménagement, dans le cadre du MCA, de l’émissaire du delta, le démarrage du Projet d’appui à la sécurité alimentaire de Podor financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et la mise en oeuvre du projet de développement de l’agro-business (PDIDAS).

DELTA : 36 300 hectares sécurisés

Le volet irrigation du programme MCA est d’un montant de 85 milliards de FCFA. Ce programme a permis le curage de 165 Km de cours d’eau naturels et la réalisation d’un canal long de 65km et 4 grands ouvrages pour servir d’émissaire de drainage et garantir ainsi la durabilité des aménagements et les conditions environnementales d’exploitation des périmètres irrigués. L’aménagement de l’émissaire du delta et des adducteurs a également permis de sécuriser les 36 300 ha de terres agricoles au niveau du Delta du fleuve Sénégal. Cet aménagement a également
permis de récupérer plus de 3 000 ha de terres salées.
Il faut aussi noter, dans le cadre de ce programme, l’aménagement d’une cuvette de 440 ha pour la riziculture un peu plus au nord, dans la zone de Ngalenka. Ces aménagements doivent aussi permettre le renforcement de la réserve d’eau de Saint-Louis et favoriser le développement de l’irrigation et la mise en valeur des terres dans la région de Saint-Louis. Ils constituent de la sorte une réponse structurelle contre le typha et les végétaux aquatiques envahissants qui limitent l’étendue des superficies cultivables et les rendements, mais aussi réorganisent
l’espace autour de la zone de l’émissaire du Delta.

SECURITE ALIMENTAIRE : Le projet Paidep pour booster les potentialités agricoles de Podor

Sur les 140 000 ha rizicultivables disponibles dans le département de Podor, seuls 6 000 sont exploités. Dans le cadre du Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar), l’Agence Française de Développement (AFD) a financé, à hauteur de 16,375 milliards de FCFA, le Projet agriculture et développement économique des terroirs de Podor (Paidep). D’une durée de cinq ans, ce projet cible au total dix communes rurales du département de Podor, dont la moitié se trouve dans l’île à Morphil.
Lancé en août 2015, le Paidep va permettre l’aménagement et la réhabilitation d’une superficie de 2 000 ha, la réalisation d’infrastructures de contrôle des crues pour une superficie de 6 000 ha, le désenclavement de la zone par la réalisation de 96 km de pistes, la création d’unités pastorales et la construction de marchés hebdomadaires et de parcs de vaccination. Ce projet a pour but de contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire à l’horizon 2017, au développement économique des terroirs, mais aussi à l’amélioration des conditions de production et de commercialisation des produits de l’agriculture et de l’élevage, la mise en place d’un système de gouvernance des
ressources naturelles et foncières.

PDIDAS : 9 500 emplois attendus

Le Projet de développement inclusif et durable de l’agro-business au Sénégal (PDIDAS) va permettre de créer 9 500 emplois et les bénéficiaires directs évalués à 10 000 personnes sont composés de femmes à plus de 65%. Il est financé par la Banque Mondiale et le Fonds Mondial pour l’Environnement à hauteur de 43 milliards de FCFA pour une durée de six ans.
Le PDIDAS s’intéresse à toute la chaîne de valeur de l’agro-business qu’il cherche à booster. Il va contribuer sensiblement au Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture au Sénégal (PRACAS) et, par ricochet, au Plan Sénégal émergent (PSE). Ce projet vise à développer une agriculture commerciale et inclusive, c’est-à-dire une agriculture qui tient compte, à la fois, de la petite exploitation familiale et de la sécurisation des investissements privés.
En collaboration avec des partenaires comme l’Université Gaston Berger (UGB), ce programme va développer aussi une assistance en formation professionnelle et en recherche appliquée en faveur des associations d’agriculteurs, des PME et des associations d’exploitants agricoles. Il va appuyer, au moins, neuf collectivités locales des régions de Saint-Louis (Mbane, Ngnith, Ronkh, Diama, Ndièbène Gandiol, Gandon, Fass Ngom) et de Louga afin de s’assurer que les droits d’utilisation des terres sont attribués aux opérateurs privés d’une manière inclusive et durable bénéficiant à l’ensemble de la communauté.

Présidence de la République – Pôle communication

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