Affaire Ndella Madior Diouf : Une décision cruciale de l’État suite au scandale de la pouponnière « Keur Yeurmandé »

Le gouvernement a réagi de manière significative lors du conseil des ministres du mercredi 27 décembre suite au scandale entourant la pouponnière « Keur Yeurmandé » dirigée par Ndella Madior Diouf.

La responsabilité de l’État a été pointée du doigt dans cette affaire, mettant en lumière les défaillances dans le contrôle des structures de prise en charge des enfants.

Selon le communiqué officiel du conseil des ministres, le gouvernement a examiné et adopté un projet de décret qui vise à fixer « les conditions d’ouverture, ainsi que les règles d’organisation et de fonctionnement des structures de prise en charge des enfants âgés de 0 à 3 ans non révolus ». Cette décision intervient à la suite des révélations sur la pouponnière, où six décès de nourrissons ont été recensés, mettant en lumière l’illégalité de son fonctionnement sans autorisation.

Certains observateurs estiment que l’inexistence d’une autorisation pour cette pouponnière a pu prospérer en raison de lacunes dans le contrôle effectué par l’État et les services du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, responsables de la supervision de telles structures à travers le Sénégal.

Ndella Madior Diouf, déférée mardi dernier, fait face à des accusations graves, notamment mise en danger de la vie d’autrui, exercice illégal de la médecine, exploitation de pouponnière sans autorisation, et traite de personnes.

La décision du gouvernement de réglementer davantage ces structures de prise en charge vise à éviter de tels écueils à l’avenir et à garantir la sécurité et le bien-être des enfants pris en charge.

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