Procès crucial pour Sonko : L’audience du 4 janvier à la Cour suprême pourrait sceller son destin politique

Le jeudi 4 janvier, Ousmane Sonko, président de Pastef, et Mame Mbaye Niang comparaîtront devant la Cour suprême, une étape déterminante dans le cadre de la procédure judiciaire qui les oppose.

En appel, le leader de Pastef a été condamné à six mois de prison avec sursis et 200 millions FCFA au titre des dommages et intérêts pour diffamation et injure publique à l’encontre du ministre du Tourisme. En première instance, la peine était de deux mois avec sursis et la même sanction pécuniaire.

Ousmane Sonko avait décidé de porter l’affaire devant la Cour suprême, cherchant l’annulation de la décision de la Cour d’appel. Cette étape revêt une importance capitale, car en cas de victoire, le chemin pourrait s’ouvrir pour sa participation à l’élection présidentielle de février 2024, un enjeu majeur dans cette affaire.
En revanche, en cas de confirmation de la décision de la Cour d’appel par la Cour suprême, ses ambitions présidentielles pourraient être définitivement compromises.

« Si la Cour suprême confirme la Cour d’appel, c’en sera fini de sa candidature. D’autant que, depuis 2019, le rabat d’arrêt n’est plus suspensif », souligne Les Échos dans son édition de ce jeudi. Le journal estime que le dossier contre Mame Mbaye Niang présente un danger plus important pour le leader de Pastef que le dossier Adji Sarr, qui lui a valu une condamnation par contumace, entravant la délivrance d’un kit de parrainages à son mandataire, Ayib Daffé.

Les Échos concluent en soulignant que les avocats d’Ousmane Sonko doivent mobiliser toutes leurs ressources et compétences pour persuader la Cour suprême d’infirmer la décision de la Cour d’appel.
L’issue de cette audience du 4 janvier pourrait non seulement déterminer le sort judiciaire de Sonko mais également impacter de manière significative son avenir politique.

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