Plaidoyer pour l’application des recommandations issues des Assises nationales

Des acteurs politiques et universitaires ont plaidé pour l’application des recommandations issues des Assises nationales, afin de mieux assoir l’Etat de droit et la démocratie, fortement menacés au Sénégal ces dernières années.

La société civile veut replacer les conclusions des assises nationales au sein des débats politiques en perspective de l’élection présidentielle de février 2024.
A trois mois de l’élection présidentielle, des acteurs politiques et universitaire recommandent les conclusions des Assises nationales et de la Commission nationale de la réforme des institutions (CNRI). Ils ont déploré la crise persistante de la démocratie sénégalaise.
La société civile a organisé, samedi, une conférence publique avec la participation de quelques candidats à l’élection présidentielle. Parmi eux, Aminata Touré, Mamadou Lamine Diallo, Cheikh Tidiane Dièye, Cheikh Bamba Dièye, Cheikh Tidiane Gadio…
À la table des discussions modérées par l’ancienne procureure Dior Fall Sow, il y avait l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum, l’historienne Penda Mbow, le sociologue Moussa Mbaye, le syndicaliste Mamadou Ndoye. Ensemble, ils se sont interrogés sur l’appropriation des Assises nationales et des travaux de la Commission nationale pour la réforme des institutions (CNRI). Dans les conclusions des débats, les acteurs de la société civile ont estimé qu’il faut réactualiser le texte des assises nationales.
Les Assises nationales ont été lancées au Sénégal en 2008 par la société civile avec les syndicats, des partis politiques, des organisations non gouvernementales, des organisations religieuses, professionnelles, féminines, patronales, des groupements de retraités et personnes âgées, de jeunes, d’intellectuels et d’acteurs du monde de la culture, de l’éducation, des sciences et des personnalités de tous les milieux sociaux. Les Assises nationales du Sénégal ont rendu leurs conclusions à Dakar, le 24 mai 2009, après près d’un an de réflexion et de consultations citoyennes. Une Charte de gouvernance démocratique avait été adoptée par les assises.

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