Littérature, démocratie et pouvoir au menu de la célébration de la journée internationale de l’écrivain africain, le 07 novembre

Pour cette 26ème édition de la journée internationale de l’écrivain africain prévue le 07 novembre prochain, le thème choisi est: «Littérature, Démocratie et Pouvoir». La marraine de cette année est la romancière Maimouna Ndoye, L’Égypte est le pays invité d’honneur. L’annonce a été faite ce mardi à Dakar par les responsables de l’Association des Écrivains du Sénégal (AES).

Selon le Colonel Momar Guèye, vice président de l’Association des Écrivains du Sénégal, notre pays, à l’instar de beaucoup d’autres Etats africains va célébrer la 26ème édition de la Journée Internationale de l’écrivain africain le 07 Novembre. Les activités en prélude de cette journée vont démarrer le 06 novembre à la Maison des Écrivains Keur Birago où plusieurs personnalités des Arts et lettres africains sont attendues. Cette journée est célébrée depuis 1992, pour rendre hommage aux différents écrivains (poètes, dramaturges, romanciers etc).

Pour cette édition, la troisième fois, des distinctions seront remises sous formes de trophées à des africains, hommes de lettres. Selon les organisateurs, il sera question de décerner des prix David Diop, Birago Diop, Cheikh Anta Diop et celui d’encouragement de Hamidou Dia décerné à la jeune écrivaine Sély Couro Almamy Wane (12 ans). Cette année, les lauréats viennent du Gabon, de la Guinée Conakry, du Mali et du Sénégal comme pour démontrer l’africanité des prix.

Deux innovations majeures ont été introduites pour cette édition 2018, le prix Birago d’or décerné à madame Aminata Fall Sidibé, administratrice générale de la Fondation Sonatel pour service rendu à la culture et à l’anthologie de la poésie sénégalo-gambienne. En effet, 20 écrivains de la Gambie et du Sénégal vont mettre en exergue leurs écritures.

Le président de l’Association des Écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye pour sa part invite les autorités en charge de l’éducation nationale à revoir le programme littéraire enseigné dans les écoles. Pour lui, le temps des Victor Hugo, Jean Paul Sartre et autres est révolu, il faut maintenant inclure dans le programme des ouvrages écrits par des sénégalais, il faut donner la chance aux écrivains du présent. Pour permettre aux écrivains de vivre de leur art, Alioune Badara Bèye conseille de procéder comme la Tunisie et le Maroc, dans ces deux pays du Maghreb, toutes les œuvres sont théâtralisées et vendues, permettant ainsi aux auteurs de gagner des revenus pour survivre.

 

                Abdoul BABA – laviesenegalaise.com

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