En cette veille de célébration de fête de l’indépendance, de son vrai nom Mamadou Ndiaye, Doudou Ndiaye Coumba rose ne sera plus là pour les majorettes de Kennedy. Le tambour major qui savait si bien faire danser ses filles sur le boulevard de la république, chaque fête nationale du 4 avril, au rythme de ses percussions sublimées, est parti à tout jamais.
Il a laissé derrière lui, des âmes à qui il manque fortement. «Quand vous prononcez le nom de Doudou Ndiaye Coumba rose, vraiment j’ai des frissons. Parce que nous ne pourrons pas l’oublier si vite. On a travaillé ensemble pendant 30 ans. Et 30 ans, ce n’est pas 30 mois ou 30 jours», a indiqué Yama Diémé Diédhiou.
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Elle est encadreuse des majorettes du Lycée John Fitzgerald Kennedy. Aujourd’hui, le professionnalisme et le savoir-faire du tambour major, manquent non seulement à Mme Diédhiou, mais aussi aux majorettes qui s’étaient attachés à lui : «Cette complicité dans la coordination, cette collaboration dans le travail étaient tellement nettes, sérieuses et franches qu’aujourd’hui il nous manque. Mais grâce à Dieu il a légué son savoir-faire à ses enfants qui ont pris la relève», ajoute-t-elle.