Après sa sortie de prison, Ousmane Sonko renoue avec les longs monologues et se dit confiant d’une victoire de son candidat

Après sa libération ce jeudi 14 mars, l’opposant Ousmane Sonko prédit une large victoire de son parti. Il s’exprimait devant la presse ce vendredi, au lendemain de sa sortie de prison.

Ousmane Sonko a prédit la large victoire de son poulain, Bassirou Diomaye Faye, dès le premier tour de la présidentielle du 24 mars, si l’élection se déroule sans fraude.

Ousmane Sonko s’est montré confiant quant à l’issue du prochain scrutin présidentiel, fort de l’exaltation soulevée par sa sortie de prison 10 jours avant l’élection.

« Si l’élection se déroule bien, je ne pense pas qu’on fera moins de 60 % », a-t-il dit devant la presse à Dakar. Il a cependant appelé « les Sénégalais à rester vigilants, d’autant qu’il y a des rumeurs de corruption qui circulent », ajoutant ne pas disposer de « preuves suffisantes » à cet égard.

Ousmane Sonko a renoué avec les longs monologues qui le caractérisent, revenant sur le processus électoral en cours et sa disqualification de la présidentielle par le Conseil constitutionnel en janvier. Il a accusé cet organe de l’avoir éliminé « sur commande ».
Il a affirmé son intention de se mettre au service de la victoire, sans mettre en avant sa personne dans la campagne. « Ma personne n’est pas le plus important. Mon objectif, c’est d’aider à gagner l’élection », a-t-il dit. Depuis son emprisonnement en juillet 2023, il n’a « jamais rien décidé sans en parler à Bassirou Diomaye » Faye, a-t-il assuré.

Après sa disqualification de la présidentielle, son camp avait désigné Bassirou Diomaye Faye à sa place en janvier.
Ousmane Sonko a rapporté avoir demandé aux députés de son camp de voter contre la loi d’amnistie qui a été adoptée la semaine dernière, et qui a permis sa sortie de prison et celle de Bassirou Diomaye Faye. Il a désigné le candidat du camp présidentiel, l’ancien Premier ministre Amadou Ba, comme « le plus grand danger qui guette le Sénégal aujourd’hui ».
« Cette élection ne sera pas une guerre », a-t-il dit, tout en évoquant des comptes à rendre par les actuels responsables en cas de victoire de son camp. « Il n’y aura pas de vengeance, il y aura de la justice. Je ne dis pas qu’il y aura une impunité totale », a-t-il affirmé.

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