Vers des changements profonds à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar

Dans un contexte marqué par une année électorale avec la présidentielle de février 2024, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a tenu ses assises vendredi ce vendredi Des changements profonds attendus dans le campus universitaire.
Au moment où certaines universités régionales du pays sont ouvertes depuis quelque temps, celle de la capitale sénégalaise (Ucad) n’a pas encore repris les cours.
En convoquant les assises de l’Université Cheikh Anta Diop, les autorités universitaires veulent avoir plus de poigne dans la gestion du campus social, avec la fin du système de « clando » et une présence policière pour assurer la sécurité des personnes et des biens.
En effet, un certain nombre de résolutions ont été prises pour pacifier et sécuriser l’espace universitaire, pour mettre fin à l’insalubrité, aux trafics de tous ordres, à la circulation des armes blanches, aux bagarres entre étudiants, etc. «Il faut que la police soit sur le campus, et je crois que là, il n’y a plus de doute. Les instances de délibération compétentes, en particulier le Conseil académique, avaient déjà délibéré sur la question et instruit le Recteur d’engager les démarches nécessaires avec le gouvernement pour une présence effective de la police sur le campus», martèle le Recteur de l’Ucad, Pr Ahmadou Aly Mbaye, à la fin des Assises de l’Université de Dakar tenues jeudi et vendredi.

Les autorités universitaires veulent ramener l’ordre dans le campus social. Il y a une sorte de révolution qui va s’opérer au campus : la fin du système de «clandotage». Le nombre de codification sera limité à la capacité d’hébergement de l’Ucad. «Dans les chambres, on voit jusqu’à 10 personnes, c’est totalement inacceptable. Tout se fait comme si le campus social était partie intégrante du campus pédagogique, ce qui n’est pas le cas», rappelle Pr Mbaye. Même s’il faut changer les règles au campus social, le Recteur pense que le système de surveillance mis en place à l’Ucad est bon. «La plupart des gens qui ont été impliqués dans le saccage de l’institution ont été identifiés et arrêtés. Toutefois, il fallait aller plus loin, en changeant les règles du jeu, notamment au campus social», dit-il, dans les colonnes du journal Le Quotidien.

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