Révélations après son audition devant le Doyen des juges : Ousmane Sonko accuse de hautes autorités et annonce une plainte

En conférence de presse ce vendredi, au lendemain de son audition, Ousmane Sonko est revenu sur son face-à-face avec le doyen des juges, Oumar Maham Diallo. Il a dénoncé «un complot orchestré» et compte traduire les auteurs en justice.

Ousmane Sonko parle d’un complot d’Etat piloté par le ministre de l’intérieur. «J’ai dit au doyen des juges que les accusations portées sur le dossier ne tiennent pas. Rien de ce qu’on a dit n’est avéré. Je lui ai demandé de livrer des preuves s’il en a contre ma personne, mais il n’en a donné aucune. Je réfute les charges et je confirme qu’il s’agit d’un complot. On m’a accusé, aujourd’hui, je les accuse avec preuves à l’appui », a soutenu Ousmane Sonko qui cite nommément de hautes autorités de l’Etat.
«Je les accuse d’un complot qu’ils ont orchestré. Il s’agit de Serigne Bassirou Guèye, du colonel Abdou Mbengue, du général Moussa Fall, Me Gaby, Me Dior Diagne qui est une femme à Antoine Diome, Mamadou Mamour Diallo. Tous ont un lien étroit avec Macky Sall », a dit l’opposant.
S’agissant des prélèvements qui ont été demandés par le doyen des juges pour un test d’ADN, Ousmane Sonko confirme avoir catégoriquement refusé de faire un prélèvement.
Il annonce toutefois une plainte devant la chambre criminelle de la Cour Suprême et devant l’Inspection générale de l’Administration de la Justice (IGAJ) contre Serigne Bassirou Guèye et ses complices dans ce qu’il qualifie de complot.

Le leader du parti Pastef les patriotes Ousmane Sonko mouille le ministre de l’intérieur Antoine Felix Diome dans l’arrestation de ses gardes rapprochés, hier, jeudi, lors de son audition par le doyen des juges dans le cadre de l’affaire dite sweet beauté. D’après lui, cette arrestation fait suite à un plan concocté avec des unités de la police et la gendarmerie sous la coordination du ministre de l’intérieur Antoine Diome pour affaiblir sa sécurité, dit-il. Des méthodes que le candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024 juge digne des « pays staliniens ».



Papa Faye  & Ibrahima Ngom

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.