La campagne électorale en vue du référendum du 20 mars 2016 au Sénégal s’ouvre ce samedi à partir de minuit et se déroulera pendant une semaine.
Ainsi, les deux principaux camps, ceux du Oui et du Non sont officiellement autorisés à battre campagne, même s’ils le faisaient officieusement depuis l’annonce du scrutin par le Chef de l’Etat, Macky Sall, dans un discours radio-télévisé en février. Pour l’opposition et la société civile, il faut voter Non car, le scrutin est dépourvu de sa raison d’être qui était, la promesse du chef de l’Etat, de réduire son mandat en cours de 7 à 5 ans.
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Une idée rejetée par le pouvoir et ses alliés qui voient au référendum le renforcement de l’acquis démocratique du Sénégal. Les militaires et paramilitaires sont appelés au vote ce dimanche 13 mars, au même moment que les Sénégalais établis au Congo Brazzaville.
Par contre, les Sénégalais vivant en Lybie et en Centrafrique ne vont pas voter pour cause d’insécurité. Selon le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, «tout est fin prêt pour la tenue de ce scrutin» dont le coût est estimé à près de deux milliards f cfa. Le texte soumis au référendum vise la modernisation du rôle des partis politiques dans le système démocratique en instituant le statut de chef de l’opposition; la participation des candidats indépendants à tous les types d’élection ; la promotion de la gouvernance locale et du développement territorial par la création du Haut conseil des collectivités territoriales ; l’intangibilité des dispositions relatives au mode d’élection, à la durée et au nombre de mandats consécutifs du président de la République…
Lateranga