Plaidoyer pour la « complémentarité » entre les hôpitaux de Matam et de Ourossogui

Le gouverneur de la région de Matam, Mouhamadou Moctar Watt, a insisté mardi, sur la nécessité de s’inscrire dans la « complémentarité » entre les hôpitaux de Matam et de Ourossogui, deux établissement se trouvant sur un rayon de dix kilomètres.

»La région de Matam a une spécificité bien heureuse avec deux hôpitaux de niveau 2 qui sont sur un rayon de dix kilomètres. Au lieu de faire dans la concurrence, je crois bien qu’on doit s’inscrire dans la complémentarité », a-t-il soutenu.

Il s’exprimait au terme d’un Comité régional de développement (CRD) sur le lancement du Projet d’établissement 2024-2028 du Centre hospitalier régional de Matam-Ourossogui.

M. Watt a rappelé que la vocation première de l’hôpital régional de Matam était d’abriter le pôle mère-enfant de la région de Matam, ajoutant qu’il y a, au sein de cet établissement sanitaire d’autres spécialités.

Il a cité le traitement des personnes souffrant d’insuffisance rénale, avec les dialyses qui s’y font.

« Je crois bien qu’on peut engager la réflexion avec la participation du niveau central pour voir comment valoriser et rationaliser les prestations au niveau de ces structures hospitalières qui sont distantes de moins d’une dizaine de kilomètres », a expliqué M. Watt.

Le Centre hospitalier régional de Matam-Ourossogui qui est en construction sera d’un niveau 2 avec 150 lits, a fait savoir le Directeur du Centre hospitalier régional d’Ourossogui, Docteur Ousmane Guèye, lors de sa présentation de la structure hospitalière.
« Seulement, a déclaré Dr Guèye, l’hôpital sera une structure clé en mains avec des activités qui se déroulent actuellement au niveau de l’hôpital de Ourossogui, mais qui ne pourront pas être faites au sein du futur hôpital. »

Il espère un redéploiement de ces activités dans d’autres secteurs ou encore faire des aménagements au sein de l’actuel hôpital pour dérouler certaines prestations.

»Une fois que l’hôpital Matam-Ourossogui sera ouvert, nous n’allons pas abandonner l’actuel, même s’il existe depuis près de 50 ans. Il y a des services qui ont été récemment créés avec des équipements neufs et beaucoup de millions investis grâce à des partenaires’’, a-t-il lancé

« Si on fait le lien entre l’actuel hôpital et celui en chantier, nous pourrons satisfaire l’attente des populations », s’est projeté Docteur Ousmane Guèye.

A ces deux hôpitaux, s’ajoute celui de Agnam qui est également du même niveau.

AT – APS

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