Observation du croissant lunaire : Le frère de la première Dame, Adama Faye propose la dissolution de la Conacoc

Adama Faye a mis l’Etat du Sénégal devant ses responsabilités en proposant la dissolution de la Commission du croissant lunaire.  A la place, il propose des comités communaux chapeautés par le ministère de l’intérieur qui décidera alors de la date du démarrage ou de la célébration des fêtes par arrêté. Le Frère de la première Dame a donné son avis dans le journal «Les Echos».

Adama Faye - frère de la première Dame propose la dissolution de la Conacoc
Le rappel à Dieu de Mourchide Iyane Thaim a fait naitre des problèmes liés au renouvellement des instances de la Commission d’observation du Croissant lunaire. Dans leur édition du mardi 27 avril, nos confrères du journal «Les Échos» nous apprennent que le débat a été plus que jamais houleux. Selon lejournal, cette cacophonie a poussé Adama Faye à demander ouvertement « la dissolution » de ladite commission.
« Je demande ainsi tout bonnement la dissolution de la Commission nationale d’observation du croissant lunaire qui sera remplacée par des comités communaux. Ces comités dirigés par le sous-préfet de la localité auront comme membres l’ensemble des représentants des dignitaires religieux locaux, les imams et le maire, a-t-il déclaré.
D’après Adama Faye, ces comités auront en charge de scruter le croissant lunaire et de donner les résultats au gouvernement, qui transmettra à son tour, en temps et en heure ces résultats au ministre de l’Intérieur, qui prendra officiellement un arrêté fixant le démarrage du mois de Ramadan, sa fin ou le jour de l’Aïd el Kébir au Sénégal. 
Adama Faye pense qu’il est aujourd’hui urgent et impérieux de se départir de certaines considérations et prendre des mesures salutaires pour le peuple en se démarquant de toute considération futile et inopportune. « Un peuple se choisit ses dirigeants et laisse ces derniers décider de son avenir. Que cet avenir soit le plus brillant reste le vœu de tous, mais c’est la tâche de ceux qui l’ont entre les mains. Dieu reste le seul garant de notre avenir. Mais n’a-t-il pas lui-même légué quelques-uns de ses pouvoirs aux êtres humains que nous sommes ? », s’interroge-t-il.

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