Macky Sall interpelé par la Société civile sur le recrutement de nervis

La plateforme Jammi rewmi constate avec «regret» le recrutement de nervis et de gros bras par des partis politiques, coalition de partis et autres mouvements politiques. Dans un communiqué, ce regroupement d’organisations de la Société civile interpelle le chef de l’Etat «afin que des mesures urgentes et hardies soient prises pour bannir le recrutement des nervis et leur utilisation dans les activités politiques». Mais aussi, souligne-t-il, il faut «arrêter cette dérive dangereuse afin d’éviter un cycle de violence qui peut avoir des conséquences désastreuses sur la paix sociale, surtout lors de élections locales, législatives et présidentielle à l’horizon».
Jammi rewmi estime qu’au-delà d’une mission de protection, la présence de ces individus cache des fins non dites. «Ces nervis participent malheureusement à promouvoir une culture de la violence, notamment lors des déplacements des leaders politiques de tous bords. Les images, d’une rare violence, relayées sur l’activisme de ces nervis aux côtés des forces de défense, circulent dans les réseaux avec en toile de fond des gros bras qui violentent sauvagement des citoyens et citoyennes sous les yeux des forces de défense et de sécurité, détentrices exclusives de la violence légale…», déplore la Société civile. Laquelle recommande que la protection du président de la République soit exclusivement assurée par les forces de défense et de sécurité. La plateforme Jammi rewmi estime que les scènes constatées lors de la tournée du Président Macky Sall «n’honorent ni la démocratie sénégalaise ni l’Etat de droit, ni la mission régalienne des forces de défense et sécurité assignées à la sécurité du président de la République». Jammi rewmi demande aux autorités compétentes «d’identifier tous les nervis auteurs de ces violences, ainsi que leurs commanditaires, afin qu’ils soient sévèrement sanctionnés conformément à nos lois et règlements».

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