L’industrie poissonnière du Sénégal une forte économie nationale aux nombreux enjeux

 

Le Sénégal est un pays à forte croissance économique, grâce notamment à l’industrie de la pêche. Quels sont les moyens mis en place pour assurer subsistance et respect des réglementations et de la biodiversité ? Regardons tout cela dans l’article.

Les défis et perspectives de la pêche au Sénégal

Essentiel dans l’économie sénégalaise, le marché de la pêche est un point majeur. Doté d’un littoral de plus de 700 km de côtes, le Sénégal peut se targuer de sa richesse en ressources, permettant notamment de nourrir la population. Mais le pays doit aussi répondre à certaines contraintes telles que la surpêche et les conflits entre types de pêches. Explications…

Pêche au Sénégal : un marché essentiel pour l’économie sénégalaise

Indéniablement, la pêche est un marché fondamental pour l’économie du Sénégal qui profite d’un emplacement géographique idéal pour disposer d’une grande richesse en ressources naturelles. Il n’est donc pas surprenant de voir nombre de pêcheurs sur leur pirogue, tout comme de très nombreux étals de poissons dans les marchés locaux.

On distingue, en l’occurrence, deux types de pêches :

  • la pêche artisanale, pratiquée généralement en pirogue dans les eaux peu profondes par des pêcheurs qui manquent toutefois de moyens et qui comptent de très nombreux concurrents
  • la pêche industrielle, avec de grandes embarcations dotées de technologies plus avancées pour aller en haute mer.

Ces deux approches apportent des atouts comme la création d’emplois directs pour l’un et l’augmentation des exportations pour l’autre. Deux points essentiels pour la croissance économique du pays et, de fait, pour les autres investissements majeurs.

Des mesures de gestion durable nécessaire pour préserver l’équilibre marin

Si le marché de la pêche tient un rôle crucial dans l’économie du pays, ce dernier est confronté à différentes problématiques qui pourraient fragiliser l’activité. Différents défis sont donc importants pour améliorer la situation.

1ère contrainte : la gestion des ressources marines

Les ressources marines sont nombreuses au Sénégal qui est toutefois confronté à un triple problème. Tout d’abord, face à la demande croissante, la capacité de renouvellement naturel des espèces est insuffisante par rapport au volume pêché, ce qui empêche la reconstitution des stocks à long terme. C’est ce que l’on appelle la surpêche. Ceci est d’autant plus problématique qu’en parallèle, on assiste à un second problème, celui d’une pêche illicite, dite « INN », à savoir une pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Celle-ci engendre non seulement des pertes financières, mais aggrave en outre la stabilité des ressources. Enfin, troisième difficulté, et non des moindres, le conflit entre la pêche artisanale et la pêche industrielle qui parfois se font concurrence. Ce même conflit crée des sources de tensions dans les communautés, mais aussi un accès plus difficile au marché local et international.

Bon à savoir : le marché de la pêche est également majeur pour d’autres pays comme la Thaïlande qui a décidé de garantir aux pêcheurs de meilleures conditions de travail dans le cadre d’une convention. L’un des seuls moyens de distraction sur les chalutiers reste les jeux de casino en ligne thaïlandais. Cette convention a été ratifiée par différents pays et est entrée en vigueur depuis le 30 janvier 2020.

2ème contrainte : le manque de moyens

Une autre problématique devant être réglée porte sur le manque de certains moyens, en particulier des infrastructures (installation de stockage, quai de déchargement…), impactant la capacité de conservation des produits de la mer.

3ème contrainte : le climat

Cette fois-ci, une contrainte extérieure à l’humain : le climat. Les aléas climatiques impactent naturellement les ressources marines et, de fait, la pêche, s’ils perturbent l’écosystème marin.

Face à toutes ces contraintes, une gestion durable des ressources est nécessaire non seulement pour la préservation de la biodiversité marine, mais aussi pour des raisons économiques. Une réglementation doit être mise en œuvre pour éviter les dérives et garantir la pérennité des ressources.

Une richesse des ressources de la pêche au Sénégal

Réputé pour la richesse de ses ressources, le Sénégal peut se targuer d’avoir accès à de nombreuses espèces, que ce soit en haute mer, sur la côte, les deltas ou les fleuves par exemple. 

Il existe au Sénégal quatre types de ressources exploitées pour la pêche :

  • les ressources pélagiques hauturières
  • les ressources pélagiques côtières
  • les ressources démersales côtières
  • les ressources démersales profondes

Cette richesse marine permet ainsi d’avoir une grande variété de poissons et de fruits de mer, notamment des poissons côtiers comme le maquereau et le thon, les poissons prédateurs comme le barracuda, ainsi que les crevettes, les mollusques, les langoustes et les coquillages.

Les atouts indéniables du marché de la pêche sénégalaise

C’est un fait, la pêche au Sénégal apporte de véritables atouts à ses habitants :

  • une plus grande sécurité alimentaire
  • plus d’emplois créés
  • des exportations pour les marchés internationaux
  • une richesse des ressources qui permet d’envisager d’autres activités comme l’aquaculture, une autre source de croissance économique potentielle

En résumé, le Sénégal est un pays porteur de nombreux projets qui attire à l’international et qui détient, avec l’activité de pêche, un atout phare pour sa croissance économique. Permettant de nourrir la population sénégalaise, mais aussi de se démarquer auprès des marchés internationaux, la pêche est toutefois sujette à des contraintes et dérivés. Une meilleure gestion des ressources est donc vitale.

Les commentaires sont fermés.