La RADDHO préoccupée par l’accaparement des terres dans les communes de Dodel et de Démette

L’accaparement des terres dans les communes de Dodel et de Démette préoccupe la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (RADDHO). Et avec le Collectif de lutte contre l’accaparement des terres de Dodel et de Démette, elle compte animer un point de presse ce samedi 14 octobre, à partir de 10 heures, à son siège.

En effet, la RADDHO déplore l’affectation de 10 000 ha à la société Afri-Partners du groupe Addoha, une société privée de droit marocain, pour la culture de riz haut de gamme sur les périmètres des communes de Dodel et de Démet, sans la prise en compte des intérêts des populations locales. “Cette société, plus connue dans le secteur immobilier, a bénéficié par délibération n°03/CD/CM du 24 mars 2017 du Conseil Municipal de la Commune de Dodel de dix mille hectares (10 000 ha) d’un seul tenant et d’un bail de quarante ans (40 ans) renouvelable”, lit-on dans un communiqué..

En fait, pour la RADDHO, cette délibération suscite une levée de boucliers dans la zone pour dénoncer ce qui s’apparente à un gigantesque bradage du foncier. “Les conséquences prévisibles à l’installation de cette société sont l’enclavement voire le déguerpissement des populations de plus de vingt trois (23) villages, l’expropriation des terres agricoles destinées à la culture familiale, la mort programmée de l’élevage dans une zone fortement dominée par cette activité, la profanation de plusieurs cimetières, la paupérisation des populations, l’insécurité alimentaire et un exode massif des populations. Compte non tenu des risques potentiels de conflits”, a énuméré la RADDHO.

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