Incendie et pillage de l’UCAD : Le cerveau présumé de l’attaque appréhendé

Un peu plus de soixante jours après l’incendie et pillage de l’Université Cheikh Anta Diop, ayant suscité un profond émoi, les forces de police ont appréhendé le cerveau présumé de cette opération, selon ce qu’en rapporte le quotidien national le soleil.
Le premier juin dernier, lors des manifestations consécutives à la condamnation de Monsieur Ousmane Sonko à une peine de deux années d’emprisonnement ferme dans le cadre du procès Sweet Beauté, l’Université Cheikh Anta Diop a été la cible d’une agression d’une grande violence.
Plusieurs édifices ainsi que divers équipements ont été ravagés et/ou détruits par le feu. Les dégâts ont affecté le secteur résidentiel du campus, les locaux administratifs de l’université ainsi que les écoles et instituts qui y étaient logés. Un peu plus de soixante jours après cette attaque, ayant suscité un profond émoi, les forces de police ont appréhendé le cerveau présumé de cette opération.
Selon les informations relayées par Le Soleil dans son édition de ce mercredi, l’individu en question se nomme Monsieur T, âgé d’environ cinquante ans, résidant à Thiaroye et poursuivant des études en deuxième année de Master en géographie.
Le journal rapporte qu’au cours des interrogatoires, il aurait initialement tenté de réfuter les allégations portées à son encontre. Toutefois, il aurait par la suite été acculé par les preuves en vidéo fournies par le dispositif de surveillance de l’Université Cheikh Anta Diop. D’après les images qui lui ont été soumises par les enquêteurs, comme le signale la même source, Monsieur T aurait été identifié en tête d’un groupe en train de perpétrer les actes incriminés.
Le Soleil informe que des charges ont été retenues contre lui, notamment pour participation à une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, incendie intentionnel, destruction de biens publics et privés, ainsi que violences et voies de fait.
L’enquête demeure en cours, comme le souligne le journal. Ce dernier indique également que les complices présumés de Monsieur T se seraient enfuis dès qu’ils ont eu connaissance de son arrestation, laissant entendre que leur chef aurait été appréhendé.