On célèbre ce 3 mai la journée mondiale de la liberté de la presse. Pourtant, il existe encore sur cette planète des hommes capables de violer certains principes comme celui-ci. Les responsables de l’Agence de Gestion du patrimoine bâti de l’Etat (AGPBE), font partie de cette triste caste d’hommes qui ne sont pas dignes des responsabilités à eux confiées.
Lors de l’inauguration des sphères ministérielles de Diamniadio, financées par le contribuable sénégalais, ils ont décidé d’éloigner la presse (certains journalistes) comme s’il s’agissait d’une opération de huis clos. Un manque de respect flagrant, et une attitude (irresponsable), inacceptable d’ailleurs de la part de l’Agence de Gestion du patrimoine bâti de l’Etat en cette journée d’inauguration solennelle d’un joyau construit avec l’argent public. Juste intolérable !
l’indignation est totale chez les hommes des médias qui n’ont pas pris le péage pour juste faire la promenade! Ils ont effectivement reçu des demandes de couverture envoyées en bonne et due forme par les organisateurs via la cellule de Communication de la Présidence de la République.
Déjà très heureuse de cette infrastructure pour notre pays, car elle va désengorger la ville de Dakar ; la moitié de la quarantaine de journalistes ayant fait le déplacement n’a pu se rendre à Diamniadio. Pour cause, comme s’ils ignoraient le nombre d’organes invités, c’est un bus de vingt places qui a été mis à la disposition des journalistes.
Face à la situation, au lieu de trouver un moyen pour convoyer tous les journalistes qui ont bien voulu répondre à leur invitation, l’on a assisté à une véritable discrimination des organisateurs. Pourquoi une telle attitude à l’égard des journalistes ? L’AGPBE est interpellée et doit s’expliquer !
Votre portail laviesenegalaise.com, fidèle à son engagement d’informer juste et vrai s’indigne et déplore cette attitude irresponsable de l’Agence de Gestion du patrimoine bâti de l’Etat (AGPBE) et prend à témoin toute la presse sénégalaise pour réclamer un égal respect des organes de presse et un traitement équitable des journalistes et les organes qui s’efforcent de fournir une information de proximité et de qualité dans les règles qui régissent la profession.
Cette image rétrograde et ce traitement dégradant montrent le chemin que doivent parcourir les personnes qui prennent des décisions au nom du Peuple sénégalais!
Bref cela démontre réellement que notre niveau équivaut au Qi (Quotient Intellectuel) de nos dirigeants! Et il n’est pas loin du niveau zéro (0) ! Notre niveau de développement ! Pitoyable !