Guy Marius Sagna affirme : « Macky Sall a tenté de contacter Sonko »

Selon des sources proches, Ousmane Sonko serait en pourparlers avec le président Macky Sall. Lors de son passage devant le « Jury du Dimanche », Guy Marius Sagna a précisé que « le président Macky Sall cherche depuis des semaines à obtenir l’aval du président Ousmane Sonko, actuellement détenu de manière arbitraire et injuste, pour reporter l’élection présidentielle. Je l’ai dit, je l’ai écrit ».
D’après ses affirmations, Macky Sall aurait cherché à entrer en contact avec Ousmane Sonko pendant des semaines. « Il cherche à obtenir la bénédiction d’Ousmane Sonko pour reporter l’élection présidentielle. C’est la vérité, ce n’est pas une rumeur, je le répète moi-même », insiste-t-il.
Dans ce contexte, peut-on s’attendre à ce que le Pastef participe au dialogue proposé par le président Sall ? Guy Marius Sagna est catégorique : « Nous ne pouvons attendre qu’une seule chose, une défense intransigeante de notre Constitution. Rien ni personne ne nous fera dévier de notre conviction que le président Macky Sall est devenu un putschiste constitutionnel et que nous ne lui laisserons pas un seul jour de plus après le 2 avril 2024 ».


Quant aux affrontements qui ont causé trois décès, Guy Marius souligne que Macky Sall a implicitement autorisé les forces de l’ordre à recourir à la violence.
« Lorsque des personnes sont tuées il y a deux ans, l’année dernière, il y a trois ans, quatre ans, cinq ans, et qu’aucune enquête n’est menée, ou si enquête il y a, aucune sanction n’est prise, aucune procédure judiciaire n’est engagée, cela signifie simplement qu’à chaque fois que cela se produit, c’est une autorisation de tuer accordée à ses agents », déclare-t-il. Il poursuit en dénonçant le fait que depuis 2011, aucune lumière n’a été faite sur tous les cas de décès, ce qui selon lui, est intentionnel.

« L’objectif est de dire à ses forces de défense et de sécurité : vous pouvez tout faire, vous avez carte blanche pour agresser des journalistes, assassiner des manifestants. Il ne faut surtout pas punir les policiers, gendarmes ou autres forces de l’ordre qui ont tué des manifestants », conclut-il.

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