Dans le cadre de la troisième édition du «Festival A Sahel Ouvert» de Mboumba, l’association Globe a tenu, ce jeudi, à Dakar, un point de presse, pour faire le point sur l’état d’avancement des préparatifs de leur activité de ces vendredi et samedi. Le tourisme, la santé, l’éducation et le développement seront à l’honneur durant ce festival.
Depuis 2010, le Festival A Sahel Ouvert propose à la jeunesse africaine des activités culturelles pendant trois jours et en est à sa troisième édition. Cette activité culturelle est prévue pour ces vendredi et samedi, à Mboumba, à cinq cent kilomètres (500) de Dakar, dans la région de Saint-Louis. Le Directeur artistique du « Festival A Sahel Ouvert », Xavier Simonin, a, lors d’une conférence de presse, tenue ce jeudi, à Dakar, relevé la particularité de cet événement du fleuve. « On a voulu, cette année organisée, un festival avec le tourisme de festival. Les gens vont venir découvrir le festival et visiter le village », a-t-il dit.
Selon le Directeur artistique, l’édition de cette année a la particularité de s’ouvrir aux pays frontaliers. « On essaye de l’élargir au-delà des frontières sénégalaises, un peu dans la zone du Sahel. C’est pour cela que nous avons sollicité la venue de jeunes artistes comme Dioba de la Mauritanie, Seun Kuti du Nigéria, Daara J du Sénégal. La jeunesse est l’avenir. C’est pour cela nous le faisons sous le signe de l’émergence », confie-t-il.
Mr Xavier Simonin explique aussi que c’est à cause du renoncement de Salif Keïta que cette année-ci le Festival ne va durer que deux jours au lieu de trois jours. « Il nous a faussé. Certains partenaires ont reculé à cause de lui, alors qu’on lui avait déjà remis une avance », regrette-t-il avant d’ajouter que ce n’est pas le seul facteur qui a fait qu’ils ont réduit les jours. Il y a aussi, fait-il remarquer, la situation qui prévaut dans la sous-région en faisant allusion à la rébellion.
Il conclut en précisant que durant ce festival, les populations du Nord du Sénégal auront l’occasion de parler des traditions, des patrimoines, des théâtres, danses et musiques, etc. « On démarre le Festival par les ateliers avec les enfants de 4 ans, puis les plus grands vont travailler des thèmes traitant du domaine de la santé de la reproduction, etc. Ces ateliers seront restitués pendant les journées de festival juste avant le spectacle des professionnels », explique-t-il.
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Ndarinfo