Conventions signées avec l’Espagne sur la retraite : Les sénégalais seront traités de la même manière que les espagnols

Désormais, les sénégalais admis à faire valoir leurs droits à la retraite en Espagne ont les mêmes droits en termes de pension de retraite que les espagnoles. Leurs co-épouses seront traitées de la même manière si leur mari décède.

Hier, mardi, lors de la conférence de presse du Gouvernement, le Secrétaire général des Sénégalais de l’extérieur, a assuré pour rassurer qu’il n’y a pas de signature entre la République du Sénégal et le Royaume d’Espagne en ce qui concerne le rapatriement de nos compatriotes. « La convention que nous avons signée est relative à la prise en charge. C’est ce que l’on appelle les pensions de retraite », précise Moïse Sarr.
Poursuivant, il détaille : « Une convention que nous avons trouvée généreuse et que nos compatriotes d’Espagne ont beaucoup appréciée. Elle permet aujourd’hui de régler la question de la clause de résidence. C’est ce qui permet à nos compatriotes qui ont décidé volontairement, après avoir travaillé en Espagne, de revenir au Sénégal sans pour autant connaître une réduction, ni une modification en encore moins une suspension dans ce qu’ils doivent normalement gagner en termes de revenus ».
Dès leur retour au Sénégal, assure le ministre, ces retraités pourront donc percevoir intégralement cette pension de retraite. En effet, cette convention garantie également l’égalité dans le traitement. C’est-à-dire que le sénégalais qui a travaillé jusqu’à sa retraite en Espagne et qui revient au bercail a les mêmes droits qu’un espagnol qui est resté dans son propre pays et qui part en retraite.


Les conventions signées ont aussi pris en compte le volet culturel notamment la situation matrimoniale de nos compatriotes. « La troisième innovation est la prise en charge de la pluralité des épouses. Vous savez que la loi espagnole ne reconnait pas la polygamie mais une solution majeure a été trouvée. Désormais un sénégalais polygame qui décède, ce qu’on appelle la pension de survivant pourra, avec cette convention, revenir par égale à ses épouses », soulage Moïse Sarr.
Abordant les solutions de l’émigration clandestine, le S.G des sénégalais de l’extérieur annonce le programme ‘‘Gouvernance, Migration et Développement’’. « Il s’agit de mettre en place dans les 14 régions des BOAS (Bureau d’orientation d’accueil et de suivi) qui ont comme principales missions l’insertion des migrants de retour mais aussi faire en sorte de fixer les potentiels candidats au départ. Le matériel d’équipement est déjà disponible et nous allons très prochainement équiper les 7 premiers BOAS qui seront logés au niveau des agences régionaux de développement (ARD) », annonce M. Sarr.

 

 

  ♦ Abou Kane Dia  –  laviesenegalaise.com

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