Candidat à la Présidentielle – Ousmane Sonko : Le cadet à l’assaut des aînés

Il est, comme Idrissa Seck, celui qui pourrait disputer une deuxième place. Le leader de Pastef est pris très au sérieux par Macky Sall et son camp qui le voient comme un Cancer, son signe du zodiaque. Parce qu’il a vu le jour le 15 juillet 1974 à … Thiès. Tiens, tiens, c’est deux natifs d’une même ville. Ousmane accuse. Sonko accule. Il a l’art de «convaincre» certains sur ses «scandales». Mais ça s’arrête là. Et cela a coûté à l’inspecteur des Impôts de formation une radiation. Voilà sans doute un train qui l’a mis sur les rails des hommes politiques qui ont pris la cote depuis trois ans. Son premier test aux Législatives, il décroche un siège à l’Assemblée nationale. Selon « Le Quotidien », c’est un faible score puisque c’est par le «plus fort reste». La «victimisation» a marché, mais pas comme on l’attendait. Comme le Pur, il a réuni les 66 mille 820 parrainages, sans tambour ni trompette. Ce qui fait de lui davantage un des candidats les plus attendus de cette Présidentielle. Sa forte dose de communication l’a perdu quand il a estimé que les anciens dirigeants du pays méritaient d’être «fusillés». Puis, après avoir soulevé le dossier des 94 milliards qui auraient été détournés par le directeur des Domaines, il a été mis à mal dans son argumentaire. Mais Sonko a comme une carapace. Les contre-accusations, c’est le cadet des soucis du cadet des candidats. On attendra le 24 février pour voir si l’expert fiscal a une bonne étoile.

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