Bamba Fall démissionne du Bureau politique du Parti socialiste

Le parti socialiste de Senghor et du deuxième chef d’Etat Sénégalais Abdou Diouf, va droit vers l’implosion. Par souci de solidarité à ses proches convoqués à la Dic suite aux événements de la réunion du 5 mars dernier à la Maison du parti, le maire de la Médina, Bamba Fall, a démissionné du Bureau politique du Parti socialiste, renseigne Le Quotidien dans sa livraison du jour. Ce lieutenant de Khalifa Sall annonce que d’autres responsables vont le suivre dans les jours à venir.

Au Parti socialiste, les prolongations du Bureau politique du 5 mars dernier se poursuivent. Déplorant la série d’interpellations à la Division des investigations criminelles (Dic) de jeunes responsables socialistes, le maire de la Médina vient de claquer la porte du Bureau politique. Bamba Fall, qui a fait cette révélation hier dans le cadre de l’émission «Yoon wi» de la Rfm hier, motive sa démission : «Je ne peux pas accepter que l’histoire retienne que je fasse partie d’un Bureau politique qui porte plainte contre des jeunes qui me sont proches.»

En clair, le secrétaire général de la coordination socialiste de la Médina, qui devient un simple militant, a décidé de soutenir ses lieutenants convoqués depuis un certain temps à la police. En attendant l’évolution des choses, Bamba Fall qui ne compte pas revenir sur sa décision confie que d’autres responsables lui emboîteront le pas. Qui ? Khalifa Sall dont il est l’un des plus fidèles lieutenants ? Les prochains jours vont édifier l’opinion.

Il faut dire que depuis ce fameux Bureau politique émaillé d’incidents, le Ps traverse une crise. D’une part, le secrétaire général, Ousmane Tanor Dieng, et ses proches qui approuvent la plainte déposée par le Bureau politique et d’autre part, Khalifa Sall et ses hommes qui souhaitent la résolution de ce «problème politique» au niveau des instances du Ps. «La victimisation ne passera pas.

Il est temps que les gens répondent de leurs actes (…) Maintenant que la police est en train de faire son travail, on veut donner l’impression que c’est un problème politique. C’est faux et c’est un amalgame», martelait le porte-parole du parti, Abdoulaye Wilane, lors du dernier Secré­tariat exécutif national. Il répondait ainsi au maire de Dakar, Khalifa Sall, qui qualifiait ces interpellations d’«intimidation».

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