Affaire Sonko-Mame Mbaye Niang : Le deuxième bras de fer en mode «fast track»

Le juge Mamadou Yakham Keïta a déjà rendu son verdict dans l’affaire de diffamation sur la gestion du Prodac. Ousmane Sonko qui a accusé le ministre Mame Mbaye Niang a déjà était condamné à deux (2) mois avec sursis et 200 millions de Francs Cfa à titre de dommages et intérêts à la partie civile. Cependant, le parquet général se prépare déjà à établir le rapport d’appel pour saisir la Cour d’appel, rapporte le quotidien Les Echos.

Selon Les Échos, l’affaire opposant Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang devrait être traitée rapidement en deuxième instance. Le parquet et le ministre du Tourisme ont tous deux fait appel de la décision de première instance, qui avait condamné le président de Pastef à une peine de deux mois de prison avec sursis et à verser 200 millions de francs CFA à titre de dommages et intérêts au plaignant.

Le journal rapporte que le dossier sera traité en mode « fast track », car le juge Mamadou Yakham Keïta a déjà rendu son jugement. Le temps d’attente habituel au tribunal de grande instance pour une décision peut aller jusqu’à six mois.

Le jugement a été transmis au parquet général, qui se prépare à établir le rapport d’appel. Les Échos informe que la Cour d’appel sera bientôt saisie de l’affaire.

Selon le journal, cet appel représente un risque important pour Ousmane Sonko. En effet, si la Cour d’appel durcit le jugement et le condamne à une peine de six mois avec sursis, il ne sera plus éligible pour la prochaine élection présidentielle, sauf s’il réussit à faire annuler la décision devant la Cour suprême. En revanche, si la Cour d’appel confirme ou réduit la peine initiale, le président de Pastef pourra rester candidat à l’élection présidentielle de février 2024.

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