Des partis de l’opposition forment une nouvelle coalition sans le PDS

Une « grande coalition de l’opposition », qui regroupe notamment le Pastef d’Ousmane Sonko, Taxawu Senegaal de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, ou encore le Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), a été officiellement lancée ce jeudi 2 septembre. En ligne de mire : les élections locales de janvier prochain. Mais le PDS d’Abdoulaye Wade s’est d’ores et déjà démarqué de cette nouvelle alliance.

Avec pour logo un oiseau brisant une chaîne, la nouvelle coalition « Yewwi Askan Wi » (autrement dit « libérez le peuple »), en gestation depuis plusieurs mois, a été lancée dans une salle de conférence pleine à craquer avec les représentants d’une vingtaine de partis et mouvements politiques. Parmi eux, les têtes d’affiche, notamment Ousmane Sonko et Khalifa Sall, très applaudi à son arrivée. Un à un, les participants ont signé la charte de cette coalition avec comme mot d’ordre : « faire bloc » pour « mettre un terme à la gouvernance du régime de Macky Sall ».

Grand absent de la cérémonie : le Parti démocratique sénégalais d’Abdoulaye Wade. Le parti libéral a déploré dans un communiqué « plusieurs jeux dans l’ombre ainsi que des subterfuges (…) qui plombent toute initiative de cette nature ». « Nous avons été pris au dépourvu et déplorons la méthode », affirme un cadre du PDS, qui souligne qu’il « aurait fallu prendre le temps de convenir des modalités d’une alliance ».

« Les discussions restent ouvertes pour d’autres ralliements », affirment de leur côté les représentants de la nouvelle coalition, qui parlent d’un moment « historique ». Première échéance : les élections locales de janvier prochain, qui seront un test pour cette alliance hétéroclite, avant les législatives prévues – en principe – en 2022, puis la présidentielle de 2024.

 Avec Rfi 

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