Saccage des locaux de Les Echos : la CAP réclame plus de sécurité pour les journalistes

Le saccage des locaux de Les Echos n’en finit pas de susciter des réactions. Après le CEDEPS, le SYNPICS et le Ministre de la Culture et de la Communication, c’est au tour de la Coordination des Associations de Presse (CAP) d’exprimer sa colère via un communiqué. Le saccage, un acte « d’agression barbare », selon elle. D’enfoncer le clou : « Cet acte de terreur, lâche et visiblement planifié et coordonné appelle une condamnation de tout patriote soucieux du devenir démocratique de notre pays le Sénégal », mentionne le communiqué de presse.

Le contexte actuel qui voit la disparition successive de grands noms du journalisme a été rappelé par le CAP. Contexte, en effet, relativement sensible avec le rappel à Dieu de « soldats de la démocratie » tels que Kader Diop, Babacar Touré et Reine Marie Faye. Un contexte donc où le monde du journalisme semble des plus malheureux. D’une part la faucheuse que s’acharne, d’autre part ce saccage.

 

La CAP magnifie cependant  la solidarité des journalistes, en ces temps troubles, tout en souhaitant que la suite judiciaire qui sera attachée à cette affaire soit assez exemplaire pour que de pareilles agressions ne se reproduisent plus. Ainsi,  l’Association convoque la responsabilité du gouvernement de la République du Sénégal, pour que la sécurité des journalistes soit une réalité avec le parachèvement des Textes du Code de la Presse.

MOUSSA SECK – laviesenegalaise.com

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