Procès Adji Sarr et Ousmane Sonko : Sévère réquisitoire du Procureur, Délibéré annoncé pour le 1er juin

C’est la fin d’une longue journée de débats d’audience en attendant le verdict. Le délibéré du procès Adji Sarr et Ousmane Sonko est annoncé pour le 1er juin. Le Procureur a requis 10 ans contre Sonko et 5 ans contre Ndèye Khady Ndiaye, propriétaire du salon de massage “Sweet Beauté”.

Le Procureur a requis 10 ans de réclusion criminelle contre Ousmane Sonko et 5 ans contre Ndèye Khady Ndiaye. Prenant la parole pour son réquisitoire, le Procureur a d’abord confirmé l’éjaculation d’Ousmane Sonko dans la soirée du 2 février, après confrontation des déclarations d’Adji Sarr et des témoins. Le procureur soutient que Adji Sarr a été constante sur les actes de pénétration. « L’accusé la prenait par la voie vaginale et par voie anale », dit-il.
Ainsi, pour le procureur : « les faits de viol reprochées à Ousmane Sonko ne souffrent d’aucun doute. » Il poursuit qu’il [Ousmane Sonko] a opposé un niet catégorique au test ADN pour clarifier cette situation.
Parlant de Ndeye Khady Ndiaye, le maître des poursuite affirme qu’elle est poursuivie pour complicité de viols. Le procureur dit qu’elle était la coordinatrice de ce dispositif, elle connaissait Ousmane Sonko depuis 2019 et elle avait présenté M. SONKO à Adji Sarr qui la choisissait toujours.
Le procureur dit qu’il est avéré que Ousmane Sonko était un client assidu de Sweet Beauté et qu’il connaissait bien les lieux. Il est requis aux poursuites contre M. SONKO celui du délit de corruption de la jeunesse (art. 324 du Code pénal), car Adji Sarr avait 19 ans au moment des faits, a-t-il ajouté.
En conclusion, la maître des poursuite a requis 10 ans de réclusion criminelle contre Ousmane Sonko. Sinon requalifier des faits de corruption de jeunesse et le condamner à 5 ans d’emprisonnement ferme.
Quant à Ndèye Khady Ndiaye, propriétaire du salon de massage, le Procureur a requis 5 ans de réclusion criminelle pour complicité de viol et 1 an de prison ferme pour incitation à la débauche.
La partie civile a réclamé la contrainte par corps au maximum et la somme d’un milliard 500 millions de francs Cfa à titre de dommages et intérêts pour leur cliente, Adji Raby Sarr.

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