Présidentielle 2024 sous le giron de Benno: Amadou Ba, un candidat au-dessus du lot ?

Le nouveau Premier ministre Amadou Ba va poursuivre la mise en œuvre de la vision de Macky SallQue ses contempteurs l’acceptent ou non, l’actuel Premier ministre est un exemple d’ardeur au travail et de conscience professionnelle. La preuve : en avril 2017, en Inde où se tenait la 11 ème Cérémonie des African Banker Awards en marge des Assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD), Amadou Ba dit Doudou, alors ministre de l’Economie, des Finances et du Plan du Sénégal, fut primé Meilleur Ministre des Finances d’Afrique.

Cette prestigieuse distinction sanctionne positivement ses compétences évidentes, son sérieux et, surtout, sa capacité de manager une équipe pluridisciplinaire qui aura permis de redynamiser l’économie du Sénégal en donnant un coup de fouet salutaire au cadre de référence des Politiques pour un Sénégal Emergent (PSE) à l’horizon 2035, très cher au président Macky SALL.

Si ce dernier tient à ce que son successeur soit légitimement issu des rangs de sa coalition politique (Benno), il doit se garder de prêter attention aux délires et vociférations de certains de ses proches dont le dénominateur commun est la haine viscérale qu’ils vouent à l’ancien Directeur Général des Impôts et Domaines (2006-2013), qui, pendant longtemps, a dispensé des cours à la section des Impôts et Domaines de l’ENAM et du COFEB-BCEAO.

C’est la même dynamique que le génial taciturne a voulu insuffler au département des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur dont il fut le patron du 5 avril 2019 au 1er novembre 2020. Malheureusement, la brièveté de son séjour dans ce ministère de souveraineté et l’apparition de la Covid-19 au Sénégal ne lui ont pas permis d’y opérer des avancées significatives. Toutefois, il en avait la foi. Et, plus est, les moyens intellectuels et les éléments essentiels de leadership, à savoir : Humilité, Clarté et Courage. Pour dire que sa posture d’un vrai leader saute aux yeux.

Alors ! Que reproche-t-on à l’enfant des Parcelles assainies ?
Il se susurre que l’un de ses points faibles est d’avoir pris le «train Benno » en marche ! Est-ce un grief sérieux ?
Le président Abdou Diouf qui a rejoint l’UPS-PS à la fin des années 1960, a été choisi par le Président Senghor en présence des barons tels: Dr Amadou Cissé Dia, Magatt Lo, Alioune Badara Mbengue, Dr Ahmadou Karim Gaye, Abdoulaye Fofana, Diaraf Diouf, tous de fortes personnalités et fidèles compagnons du Président poète depuis le Bloc démocratique Sénégalais (BDS) fondé le 27 octobre 1948 par Léopold Sédar Senghor, Mamadou Dia et Ibrahima Seydou Ndao.

Macky SALL a pris langue avec le PDS en fin 1988, soit 14 ans après la création de cette formation; et, pourtant, le président Wade n’a pas hésité un seul instant à en faire d’abord, son ministre d’État chargé de l’Energie, des Mines et de l’Hydraulique (novembre 2002-août 2003), puis son ministre d’Etat, chargé de l’intérieur et des Collectivités locales (août 2003-avril 2004), son Premier ministre (avril 2004- juin 2007) et, enfin, le président de l’Assemblée nationale (juin 2007-novembre 2008), en laissant en rade des militantes et militants de première heure dont l’engagement auprès du maître de céans ne souffrait d’aucune ambiguïté.

Pour la gouverne de mes lecteurs, soit dit en passant, je n’ai jamais rencontré Amadou Ba et n’envisage pas de le faire. De plus, je ne suis pas un militant de l’APR, ce qui ne m’empêche d’être un Mackyste conséquent, réalité que je n’ai guère cachée; le Sénégal étant une maison de verre, comme aimait à le dire l’ancien ministre Ousmane Camara, chez nous, tout se sait !!!

Auteur : Harouna Amadou LY, alias Harouna Rassoul

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