Le collectif pour la défense des intérêts de Djilakh se prononce sur le contentieux entre Sedima et Ndingler

Face à la presse, ce vendredi, le collectif pour la défense des intérêts de Djilakh a invité l’Etat à la délimitation des zones qui séparent les trois communes à savoir Fissel, Sessène et Sindia.

Leur porte-parole, Djibril Sène, par ailleurs président du collectif, estime que « tous les villages environnants savent que les terres qui font l’objet de litige appartiennent intégralement au village de Djilakh, dans la commune de Sindia ».
Suite aux affrontements survenus le 3 mai dernier entre les habitants du village de Ndingler et les agents de Babacar Ngom, le collectif prévient que d’autres formes de violence seront notées si l’Etat ne prend pas ses responsabilités. « L’Etat doit prendre ses responsabilités. Il ne suffit pas de prendre des arrêtés préfectoraux. Les autorités administratives doivent descendre sur le terrain avec les techniciens de l’Etat comme la DESCOS pour délimiter définitivement la zone qui sépare Sessène, Sindia et Fissel pour éviter les tensions », a suggéré Djibril Sène.

Le président du Collectif pour la défense des intérêts de Djilakh qualifie Babacar Ngom de manipulateur qui est en train de corrompre certains habitants de Djilakh. « Nous voulons que le patron de la Sedima arrête les manipulations grotesques. Il est en train d’appliquer à Djilakh la loi de diviser pour mieux régner et ça ne passera pas », a-t-il dit.

D’après Djibril Sène, le titre foncier attribué au patron de la Sedima n’a pas respecté la procédure. Par conséquent, le collectif le considère comme « illégale ». « Le titre foncier est aussi illégitime parce que c’est une zone de terroir qui appartient aux communautés », ajoute le président du collectif qui demande à « cacher le titre foncier et restituer aux pauvres paysans leurs terres ».

   Abou Kane Dia  –  laviesenegalaise.com