La Journée de l’enfant africain célébrée à Ziguinchor

Quelque 1.100 enfants venant de plusieurs localités du pays sont attendus à Ziguinchor (sud), ville choisie pour la célébration de la Journée de l’enfant africain prévue jeudi en présence du ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Mariama Sarr, a appris l’Aps.

«Nous pouvons confirmer la participation de 1.100 jeunes qui vont venir de la région de Ziguinchor, mais aussi d’autres localités comme Mbour, Thiès, Saint-Louis, Diourbel, Dakar et ailleurs», a indiqué Momar Talla Ndiaye, manager de la Fédération «Dymbaya Kagnalène», la structure choisie par les autorités locales pour piloter cette journée.

M. Ndiaye s’exprimait au cours d’un symposium national en prélude à la célébration de la 26ème édition de la journée de l’enfant africain et la 28ème édition de la semaine nationale de l’enfant. Cette rencontre a enregistré la présence d’officiels du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, d’Ong, d’organismes des Nations unies, de plusieurs chefs de service et de l’ensemble des structures spécialisées sur la prise en charge de l’enfance.

Les autorités administratives locales ont mis en place un «Pool enfants, jeunes et groupes vulnérables», pour réfléchir sur des orientations stratégiques, afin que «Ziguinchor relève le défi de l’organisation et de la participation.» «La Journée de l’enfant africain va coïncider cette année avec la 28ème édition de la Semaine nationale de l’enfant. Nous avons conçu un programme qui va être mis en œuvre durant toute une semaine avec une mutualisation des activités», a ajouté l’inspecteur régional de la jeunesse, Jean Louis Dacosta.

«Conflits et crises en Afrique : protégeons les droits de tous les enfants» est le thème retenu par l’Union africaine, «pour permettre au continent, frappé par les nombreuses crises de demeurer vigilant sur la protection des enfants». Les différents acteurs de la protection de l’enfance et la société civile sont en train de tenir des rencontres de partage sur cette thématique générale en vue de «ressortir d’autres sous-thèmes qui collent avec les réalités de cette région marquée par une crise de plus de trois décennies».

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