Cheikh Oumar Hanne écarte l’hypothèse d’une année blanche dans l’enseignement supérieur

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a évoqué mardi, les perspectives de finalisation de l’année universitaire en fin décembre 2020 à l’exception de l’Université Assane Seck de Ziguinchor (sud).

« En tout état de cause, selon nos estimations, les perspectives de finalisation de l’année universitaire en fin décembre 2020 sont justifiées et à notre portée », a notamment dit Cheikh Oumar Hanne.

« Ainsi, les instances académiques, en toute autonomie, prendront toutes les dispositions utiles pour le réaménagement du calendrier académique en vue de la reprise des enseignements en présentiel en septembre/octobre 2020 », a-t-il ajouté.

L’hypothèse d’une année blanche dans l’enseignement supérieur est déjà écartée, a assuré mardi le ministre de tutelle, soulignant toutefois que les cours en présentiel ne reprendront que « lorsqu’un certain nombre de conditions seront réunies ».

Présentant « la situation des universités face à la Covid-19 », le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation a indiqué que les instances délibérantes de toutes les universités, à l’exception de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, se sont réunies en séances spéciales, entre le 11 et le 19 mai 2020.

Les cours sont suspendus dans le supérieur depuis le 14 mars pour éviter une propagation de la Covid-19.

Selon le ministre, « les situations décrites par les différentes instances académiques » font ressortir « deux cas de figure ».

Le premier cas fait état de « situations défavorables » dans certaines filières où « il restait seulement trois semaines de cours sur douze, pour achever le premier semestre de l’année en cours ».

Pour d’autres, les évaluations du premier semestre étaient même programmées, a relève le ministre.

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