Rupture du consens sur le processus électoral : les libéraux mettent en garde Macky SALL

Réuni en comité directeur hier, mardi 8 novembre 2016, le Parti Démocratique Sénégalais est revenu à la charge pour dénoncer encore une fois d’après nos confrères de Sud Quotidien, « la rupture du consensus sur le processus électoral qui pourtant a permis deux alternances démocratiques en 2000 et 2012 ».

Dans la même veine, les Libéraux se sont prononcés sur d’autres sujets intéressant au premier plan l’actualité nationale.

Selon ainsi Oumar Sarr et cie, « Pour s’assurer une improbable réélection et une victoire impossible aux prochaines élections législatives de 2017, Macky Sall et son régime ont décidé, profitant de la mise en place de la carte d’identité Cedeao, et sans audit préalable, de mettre en place un fichier électoral sur mesure en y retirant la grande partie des électeurs pour n’y inscrire en majorité, ceux qui leur sont favorables ». or, diront-ils, « Etant seuls détenteurs du fichier d’émargement établis lors du référendum, ils veulent tricher en excluant des commissions administratives les partis et les coalitions de partis de l’opposition et en manipulant les inscriptions pour se confectionner un fichier électoral sur mesure ».

Fort de cer argumentaire, le Parti démocratique sénégalais a tenu à faire savoir qu’il « ne laissera jamais Macky Sall organiser une fraude institutionnelle pour se maintenir au pouvoir. Il le tiendra personnellement responsable du chaos qui en résultera ». Pour autant, Oumar Sarr et les libéraux ont appelé « le peuple à se tenir prêt pour défendre la démocratie et la transparence et faire face à tous ceux qui sont tentés de leur voler leurs droits conquis de haute lutte. La résistance à l’autoritarisme illégitime déterminera les Sénégalais à en finir avec un régime de corruption qui a trahi les intérêts du peuple ».

Dans la même mouvance, le parti de Me Wade a demandé à tous les Sénégalais « de se mobiliser et de se présenter devant les commissions administratives en exigeant le respect de leur droit d’être inscrits et maintenus sur les listes électorales». Rappelant par ailleurs qu’il a bien entendu le message de son secrétaire général national appelant à la mobilisation et à la lutte pour défendre la démocratie et les ressources de notre pays, le Parti démocratique Sénégalais (Pds) a assuré « qu’il est en ordre de bataille et n’attend que le moment qu’il (Me Wade) déterminera pour passer aux actes ».

Se prononçant sur le cas du candidat désigné du parti en 2019, les libéraux ont tenu à dénoncer « les contre-vérités du gouvernement qui veut accréditer l’idée selon laquelle…Karim Wade, candidat de notre parti pour la prochaine élection présidentielle, était libre dès sa sortie de prison et avait le droit d’aller librement où il voulait, alors que Macky Sall l’a contraint à un exil forcé auquel nous mettrons un terme ». Et d’attester sans fioritures que « Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux Sidiki Kaba, n’a pas dit la vérité aux députés et à la représentation nationale, il doit immédiatement démissionner et être sanctionné pour cette forfaiture ».

Quant aux questions gazières et minières qui agitent l’espace politique, le Parti démocratique sénégalais a fait remarquer qu’il « a toujours été et restera à l’avant garde du combat du peuple pour la transparence dans la gestion des ressources naturelles du pays ». Dans la foulée, étabiront les libéraux, « La gestion du pétrole, du gaz et du fer (Arcelor- Mittal) est marquée par une inacceptable collusion frauduleuse avec des prête-noms portant les intérêts de la famille présidentielle et du clan au pouvoir, soit disant financiers ou hommes d’affaires, pour brader nos ressources naturelles et priver notre pays de sommes colossales qui devaient profiter aux générations futures en les mettant à l’abri de la pauvreté et de la souffrance »

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