Portrait : Sidi Mohamed Diarra, député-maire de Rosso en Mauritanie, un futur président

Nous sommes en 1968, huit ans après l’accession de la Mauritanie à la souveraineté nationale et internationale, naquit un jeune mauritanien, futur homme politique qui dès son entrée sur la scène politique s’offrira une double casquette.  Fils d’un agent des eaux et forêts et d’une mère digne de ce nom pour avoir mis au monde un futur leader prodige. Sidi Mohamed Diara devenu cet homme politique aura ainsi un chemin tout tracé.Sidi Mohamed Diarra, député-maire de Rosso en Mauritanie, un futur président

Après l’obtention de son baccalauréat en 1989, période durant laquelle est survenue les tristes et malheureux événements entre le Sénégal et la Mauritanie, courageux, ambitieux et surtout très stratège le jeune Sidi Mohamed Diarra s’est battu tant bien que mal pour poursuivre ses études. En 1994, il est titulaire d’une maîtrise en interprétariat filière Anglaise. Les langues sont des outils de communication entre les hommes afin d’échanger au mieux leur savoir et leur savoir-faire.

Super intelligent, Sidi Mohamed Diarra parle bien 3 langues internationales à savoir le Français, l’Anglais et l’Arabe sans compter les langues locales (hassaniya, le wolof et le pulaar) qu’il maitrisait déjà. Notre jeune interprète va à la découverte d’autre horizon pour se frotter à ce qu’il y a de meilleur à l’autre bout du monde. Ce qui le conduit dans le pays de Mao Zédongen, Chine où il se trace une nouvelle voix loin des troncs d’arbres et des feuilles sèches de son père au fin fond de la savane arborée.

« La prospérité commence dans l’esprit, et elle est impossible quand l’attitude mentale lui est hostile. Il est fatal de travailler pour obtenir une chose et d’en attendre une autre, parce que toute chose doit d’abord être créée mentalement pour se façonner ensuite sur son modèle mental ».

Puisque son pays d’origine est un pays côtier, il comprit qu’il faut avoir de fortes connaissances sur le droit maritime.

Ces études le conduisent au cœur du commerce où il se construit un empire financier dénommé Talhaya pour l’exportation du thé vers son pays natale mais aussi son pays voisin le Sénégal, le Maroc et la Côte d’Ivoire qui constituent également un marché très stratégique pour la bonne marche des affaires.

Le pigeon blanc a beau volé il reviendra à son point de départ et quand on sait d’où on vient au aura pas de souci à arriver où l’on veut.

Conscient de cela notre interprète devenu un grand commerçant va investir dans son village natale Rosso (Mauritanie). Et comme pour aider la ville à avancer  mais aussi à faire profiter ses parents, proches amis et sympathisants à cet empire financier, car Monsieur Sidi Mohamed Diarra à la vive conviction que les performances individuelles ne constituent pas le plus important mais c’est qu’ensemble qu’on peut gagner. C’est alors qu’il va donner un coup de pouce à l’équipe de Rosso sur le plan financier et matériel avant d’ouvrir sur fond propre un centre de formation féminine afin de permettre aux femmes de sa ville natale d’apprendre gratuitement différents métiers.

Car quiconque veut faire avancer une société s’appesantit sur les forces productives de celle-ci avec les femmes et les jeunes, la stratégie d’un futur grand homme politique, sociale ou religieuse en qui les autres verront forcement comme étant une Solution avec grand « S » pour la société.

Comment Sidi Mohamed Diarra se retrouve au cœur de la politique au point de rafler, s’offrir dès sa première candidature deux postes clés de sa ville natale ?


En effet, c’est en 2011 que notre interprète, homme d’affaires et grand commerçant s’installa définitivement en Mauritanie et décida de s’engager dans la politique en se présentant à un poste électif à Rosso Mauritanie pour pouvoir mieux se positionner afin d’apporter plus de projet constructif pour sa ville. Mais c’était sans compter sur l’annulation par le gouvernement du décret traditionnelle des candidatures indépendantes.

Dans la vie, il faut savoir souvent reculer pour mieux sauter, pour cause le but de la vie humaine est la réussite, l’évolution ou encore la croissance.

De même que le but de la vie des arbres et des plantes est la croissance.

A la seule différence que les arbres et les plantes poussent automatiquement suivant des directions prédéterminées, alors que l’homme grandit comme il veut. Les arbres et les plantes ne peuvent développer que les potentiels et caractéristiques inscrits d’avance dans leur espèce, l’être humain peut développer n’importe quel pouvoir que n’importe qui a déjà développé, n’importe où.

Tout ce qui lui est possible de concevoir en esprit est réalisable dans les faits. Tout ce que l’homme peut penser peut être traduit en action. L’homme est créé pour grandir et il est soumis à la nécessité de croissance. Son bonheur dépend essentiellement de sa capacité d’évolution perpétuelle.

C’est ainsi qu’il se présente en novembre 2013 comme candidat et aux législatives, à la communale à Rosso avec un ancien parti de l’opposition El Wiam.

Il remporte haut les mains les deuxièmes tours des deux scrutins face à ses concurrents Bomba Ould Dermane et Moussa Diop Gueye, tous deux candidats du parti au pouvoir et qui ont sans doute  bénéficié du soutien de l’appareil d’Etat. Mais à en croire son entourage c’est l’humanisme et son caractère social qui l’ont propulsé à ce niveau car «à force de s’investir en faveur de sa ville Sidi Diarra qui maitrise également les langues locales, qui n’hésitent à aller s’imprégner de la situation de la population et qui se sent si proche de toutes les communautés qui vivent dans la cohésion à Rosso. Cette attitude a si bien conquis le cœur des populations qui ont compris qu’avec ces deux fauteuils, il aura plus de pouvoir à intervenir dans nos localités afin qu’on puisse être dans des conditions de vie meilleures, car notre attitude détermine notre altitude».

Ces derniers jours, les langues se délient et font état de sa proximité avec le pouvoir en place, mais le député-maire de la capitale de la wilaya du Trarza, M. Sidi Mohamed Diarra a dit qu’il n’y a aucun problème entre lui et le président du parti El Wiam, Monsieur Bodjiel Ould Houmeid. Contrairement à ce d’aucuns pensent et même avancent, il a de l’estime pour Monsieur Bodjiel qui est le premier à guider ses pas dans la politique. « Les rapports qui me lient à M0n président de parti Monsieur  Bodjiel sont excellents », a-t-il indiqué avec nos confrères de CRIDEM.

Lors de cet entretien avec nos confrères de Cridem, Monsieur Sidi Mohamed Diarra avait signifié que sa gestion de la commune de Rosso, est excellente, malgré une machination de la part des ses opposants. En plus, il a ajouté que d’importants projets d’ailleurs significatifs et rentables ont été réalisés au profit des habitants de la ville de Rosso et ses environs.

Le député de Rosso, a profité de l’occasion pour affirmer qu’une candidature à la présidentielle se prépare à temps.

La présidence étant une maison de location, chacun homme politique peut briguer les suffrages des citoyens et accéder au plus haut sommet de l’appareil d’état malgré les problèmes interraciales en Mauritanie.

Et pour terminer nous lui prodiguons cette prière de son ami et frère Mouhamed Kounta dit Cheikh Elkountiyou

« Ô mon Dieu, Seigneur des sept cieux et du Trône Sublime, notre Seigneur et Seigneur de toute chose, celui qui fend la graine et fait germer la semence, le Révélateur de la Torah, de l’Evangile et du Qur’an. Nous te demandons de prendre refuge auprès de Toi Monsieur Sidi Mohamed Diarra contre les méfaits de toute chose dont Tu maîtrise la destinée. Tu es le Premier, rien ne Te précède et Tu es le Dernier, rien ne Te succède, Tu es l’Apparent et rien n’est au-dessus de Toi. Tu es l’occulte (Al-Ba-tinn . ) et rien n’est plus occulte que Toi ».

 

Tiemoko Boubacar Bouare – laviesenegalaise.com

1 Commentaire
  1. Mohamed Kounta

    Effectivement les bons hommes ont toujours un droit d honneur et derrière chaque célèbre homme il y a une grande dame

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