Les contradictions de Ismaïla Madior Fall

Les contradictions de Ismaïla Madior Fall. Comme toujours, le conseiller juridique du président Macky Sall est monté au créneau, ce mardi 6 février, pour justifier, par une litanie d’arguties, le report  »tant décrié dans le monde entier » de la présidentielle du 25 février prochain.

Sur X, le constitutionnaliste donne des éléments d’explications, dans une série de tweets, afin de permettre aux Sénégalais de mieux « comprendre le report de l’élection présidentielle du 25 février 2024 ».

L’ironie dans cette histoire, selon certains internautes, ne réside guère sur le caractère assez souffreteux des arguments qu’il avance mais bien sur ses positions contradictoires sur le même sujet en l’espace de quelques mois.

Le 13 novembre 2023, en effet, alors que le report de la présidentielle n’était pas dans les plans du régime, IMF s’érige contre le report de la présidentielle qu’il qualifiait « d’idée saugrenue ». « Report de la présidentielle : Une idée saugrenue dont l’État n’est pas demandeur objectivement et subjectivement, la présidentielle du 25 février 2024 ne peut pas être reportée », avait-il écrit dans un tweet repris par Seneweb.

1 Commentaire
  1. Hane

    Où se trouve les contradictions de I.M.F? Parcequ’il avait dit avant que des accusations ne soient portées contre le conseil constitutionnel et que le problème sur les doubles nationalités de M. Karim Wade et de Mme Rose Wardini ne soient soulevés, qu’un report des élections n’était pas envisageable. Seulement , la situation a beaucoup évolué. Des accusations de corruption sont portées contre le conseil constitutionnel. Ces mêmes accusations mettent en cause le premier ministre candidat de la majorité comme étant le corrupteur. Pendant ce temps un candidat est accusé d’avoir une double nationalité tandisq’une autre vient d’être débusquer pour les mêmes faits. Des candidats à la candidature et qui sont déchus posent un certain nombre de problèmes relativement au processus et au fichier électoral. Fort de tout cela le président de la république estime qu’on ne peut aller à des élections libres, transparentes, démocratiques et inclusives sans qu’au préalable tous ces problèmes ne soient résolus. Car aller à des élections en voulant faire fi de tous ces problèmes serait la meilleure façon d’ouvrir la boîte de Pandore avec des contestations postelectoles qui vont installer le pays dans une situation de troubles qui peuvent engendrer des déchirements dont le pays prendra beaucoup de pour s’y remettre.

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