Vote avec un autre document autre que la carte d’identité : le Conseil constitutionnel dit oui à MACKY SALL

C’est acté. Plus de plan sur la comète. Le Conseil constitutionnel, qui s’est réuni hier jusque tard dans la nuit, a réservé une suite favorable à la requête du président de la République en date du 24 Juillet 2017. Par conséquent, les citoyens n’ayant pas eu la chance de récupérer leurs cartes d’électeur ont désormais la possibilité de voter aux Législatives de dimanche prochain.le Conseil constitutionnel dit oui à MACKY SALL

Les 7 sages sont d’avis que : “Article premier : A titre exceptionnel, pour les élections législatives prévues le 30 juillet 2017, l’électeur n’ayant pu retirer sa carte d’identité CEDEAO faisant office de carte d’électeur, mais dont l’inscription sur les listes électorales est vérifiée, peut voter sur présentation de son récépissé d’inscription accompagné de l’un des documents ci-après dès lors que celui-ci permet de s’assurer de son identité”. Ils citent : “Une carte d’identité numérisée ; une carte d’électeur numérisée ; un passeport ; un document d’immatriculation pour les primo-inscrits non détenteurs d’un des trois premiers documents administratifs”.

C’est dire que le Conseil constitutionnel n’a pas mis du temps pour répondre à la saisine du chef de l’Etat coupant ainsi du coup l’herbe sous le pied de la Coalition Mankoo Taxawu Sénégal qui a, elle aussi, saisi les 7 sages pour leur demander de se déclarer incompétents par rapport à la requête du chef de l’Etat.

Il faut souligner que dans la demande adressée au Conseil constitutionnel, le président évoque, entre autres arguments, “les circonstances exceptionnelles dans lesquelles se déroule le processus d’organisation des prochaines élections législatives caractérisées par des inscriptions massives ainsi que des lenteurs et dysfonctionnements dans la distribution des cartes d’électeurs non imputables aux citoyens eux-mêmes”.

Le président du Conseil constitutionnel, Pape Ousmane Sakho, le vice-président Malick Diop, les membres Mamadou Sy, Ndiaw Diouf, Bousso Diao Fall, Saidou Nourou Tall et Mandiogou Ndiaye viennent ainsi d’enlever une grosse épine des pieds du président de la République. Reste à savoir quelle attitude l’opposition va adopter face à cette nouvelle donne, à trois jours des Législatives.

  •           EnQuete
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