Séries télévisées, symboles maçonniques, l’Imam Ndao déboulonne tout et cite l’Imam Dicko en exemple

« L’infidélité n’a autre signification que la perversité » et « tout ce qui est transgression se retrouve dans ce même mot. » Mais, malgré ça, « on nous la propose dans nos télévisions.» C’est ainsi que l’Imam Alioune Badara Ndao s’est exprimé, hier 31 Juillet 2020, dans son prêche à l’occasion de la Tabaski. Il va sans dire que l’Imam Ndao pointe du doigt les nouvelles séries sénégalaises, et, plus précisément, celle qui s’appelle « Infidèles »

Fidèle à ses positions, celui qui a été accusé (à tort) d’apologie du terrorisme, ne s’y prend pas par mille contours rhétoriques pour délivrer son discours. En effet, le drapeau Sénégalais, ainsi que l’hymne national ne sont épargnés par le religieux. «C’est un drapeau maçonnique et Il n’y a aucun doute qu’il symbole la franc-maçonnerie mondiale. » D’avancer alors que des écrits intéressants sont disponibles ce concernant.

C’est encore dans ce registre de la maçonnerie que Monsieur Ndao range l’hymne national du Sénégal qui, selon lui, n’est pas si sénégalais que ça.  Par conséquent, « un milieu social malsain est assimilable à un endroit où se développent des microbes », dit-il. A l’en croire, le Sénégal en est à ce stade, vu les nombreuses remarques qu’il a faites.

A Imam Ndao de profiter de la tribune de sa mosquée pour formuler des prières pour « ce savant dont on entend parler au Mali », l’Imam Mahmoud Dicko, qu’il propose en exemple. Pour lui, c’est « un malheur que les savants de nos jours ne soient que du côté des rois. » Des rois, des Présidents disons ! « Les savants doivent être ceux qui sont en avant, dans l’accompagnement des aspirations des peuples, lorsqu’ils veulent s’extraire de l’emprise des oppresseurs», comme est en train de le faire Dicko.

 

 

MOUSSA SECK – laviesenegalaise.com

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