L’IGE va contrôler les services de la Présidence de la République

Le Président de la République a instruit mercredi dernier, l’Inspection Générale d’Etat (Ige) de mener une mission de contrôle des services de la Présidence de la République dans les meilleurs délais.

L’Ige va fouiller la Présidence pour connaitre l’état des lieux avant que le nouveau régime n’imprime sa marque. Et cela, dans les meilleurs délais. C’est en tout cas, la forte et pressante demande du chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye.

Les fonctionnaires de l’Inspection générale d’État effectuent et dirigent les missions de vérification, d’études, de contrôle et d’enquête qui leur sont confiées par le Président de la République. Ils sont chargés en particulier : de contrôler dans tous les services publics de la République, l’observation des lois, ordonnances, décrets, règlements et instructions qui en régissent le fonctionnement administratif, financier et comptable ; d’étudier la qualité du fonctionnement de ces services, la manière dont ils sont gérés et leurs résultats ; de vérifier l’utilisation des crédits publics et la régularité des opérations des administrateurs, des ordonnateurs, des comptables et régisseurs de deniers et matières ; de proposer toutes mesures utiles pour simplifier et améliorer la qualité de l’Administration, abaisser ses coûts de fonctionnement et accroître son efficacité ; de donner leur avis sur les projets de lois, ordonnances, décrets, règlements, instructions et autres affaires qui leur sont soumises par le Président de la République. Leur mission s’exerce sur : l’ensemble des services publics de l’État quel que soit leur mode de gestion (service en régie, concédés et autonomes) ou leur localisation géographique (services centraux, régionaux et extérieurs) ; les établissements publics placés sous la tutelle de l’État quel que soit le statut ou l’appellation de ces établissements ; les collectivités locales et leurs établissements publics ; l’administration de l’Armée ; la gestion administrative et financière des services judiciaires ; les sociétés nationales ; les sociétés à participation publique majoritaire ; les personnes morales de droit privé bénéficiant du concours financier de la puissance publique ; les rapports entre les institutions ou agents contrôlés et les tiers, notamment avec les organismes bancaires publics et privés. Dans ce dernier cas, le secret professionnel ne peut leur être opposé.

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