L’État compte régulariser les élèves sans acte d’état civil

Chaque année, plusieurs potaches font face à des difficultés d’enregistrement des actes d’état civil. Le nouveau régime a décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Déjà, l’Agence nationale de l’état civil dirigée par M. Aliou Ousmane Sall était sur les chantiers en réalisant un pan important dans le processus de digitalisation et de modernisation de l’état civil.

Dans un communiqué en date du 24 mai 2024, le ministre de l’urbanisme, des collectivités territoriales et du développement des territoires invite à l’application de la directive du premier ministre. Ce dernier lors du conseil interministériel sur la préparation des examens et concours pour l’année scolaire 2023-2024, tenu le samedi 18 mai dernier, a instruit les acteurs de l’état civil, à permettre la régularisation des élèves non déclarés.


La mise en œuvre de cette directive permettra la délivrance des certificats de non inscription aux élèves concernés, particulièrement ceux en classes de CM2 et de Terminale, recensés par l’Inspection de l’Education et de la Formation (IEF) du département.

Le ministre Moussa Balla Fofana assure que son département va appuyer les centres d’état civil par le biais de l’Agence nationale de l’état civil, en registres de naissance pour les besoins de la transcription des jugements d’autorisation d’inscription ultérieurement délivrés aux élèves par les juridictions compétentes.

Un début de solution définitive à ce problème très profond et qui engage l’entière responsabilité des parents qui souvent ne déclarent pas leurs enfants à la naissance, surtout en monde rural.

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