Diomaye Faye a mis fin aux fonctions de Abdoulaye Daouda Diallo et Aminata Mbengue Ndiaye

Le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Faye a mis fin aux fonctions de Abdoulaye Daouda Diallo, Président du CESE et de Aminata Mbengue Ndiaye Présidente du HCCT.
Bassirou Diomaye Faye a mis fin aux fonctions de Abdoulaye Daouda Diallo, Président du CESE et de Aminata Mbengue Ndiaye Présidente du HCCTLe président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a mis fin mercredi aux fonctions de la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, Aminata Mbengue Ndiaye et à celles du président du Conseil économique social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, lit-on dans un communiqué signé par le ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République.
En début de journée, le Premier ministre Ousmane Sonko avait donné la primeur de l’information à ses collaborateurs lors d’une rencontre à la Primature.

Réunis en plénière ce lundi 02 Août 2024, pour l’examen du projet de loi portant dissolution du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), le parlement a rejeté la proposition de loi du président Bassirou Diomaye Faye qui a convoqué par décret la deuxième session extraordinaire de l’Assemblée nationale conformément aux dispositions de l’article 63 de la Constitution.


Au total, 83 députés ont rejeté le projet de loi portant dissolution du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct). Tandis que 80 ont voté contre le rejet, c’est à dire ils sont pour la dissolution du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct).
Le texte avait proposé la dissolution du Haut Conseil des Collectivités territoriales et du Conseil économique, social et environnemental, deux institutions de la République consacrées par l’article 6 de la Constitution.
Cette réforme constitutionnelle qui visait la suppression de ces deux organes consultatifs entre dans le cadre d’une transformation de la gouvernance publique et de la rationalisation des dépenses.

“Cette proposition entre dans le cadre du raffermissement des réformes constitutionnelles, l’amélioration continue du processus de prise de décision des pouvoirs publics et la rationalisation systématique des charges de l’Etat, différents piliers de la doctrine de transformation de la gouvernance publique voulue à travers la mise en œuvre accélérée du PROJET”, avait justifié le chef de l’Etat.

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