Appui fête de Tabaski : le député Guy Marius Sagna refuse une enveloppe de 200 mille francs CFA de l’assemblée nationale

Guy Marius Sagna, député de la coalition Yewwi Askan Wi a rejeté l’enveloppe des 200 mille francs cfa pour l’appui à la fête de la Tabaski destiné aux 165 députés de l’Assemblée nationale. Selon le parlementaire, il est incohérent, de percevoir cette somme de la part de l’Assemblée qui refuse de représenter et d’appuyer le peuple sénégalais dans la commission ad-hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine Public Maritime (DPM) dans la région de Dakar. Mais, qui appuie ses membres de 200.000 FCFA pour la Tabaski.

Toujours dans ses prérogatives, l’Assemblée nationale doit, à en croire Guy Marius Sagna, accepter d’appuyer le peuple sénégalais des travailleurs du fonds d’entretien routier autonome (FERA) qui courent derrière plus de 10 mois d’arriérés de salaire, les populations du département de Saraya et de tout le long de la Falémé, au lieu de donner aux députés 33 millions de francs pour une fête de Tabaski. « Les priorités sont ailleurs estime le député ». « J’ai refusé de prendre les 200.000 FCFA de l’Assemblée nationale. 200.000 FCFA X 165 députés = 33 millions de francs CFA. Ce n’est que la partie visible de l’iceberg de gestion antidémocratique du budget de l’Assemblée nationale. Je reviens du département de Ziguinchor où avec mon collègue député Oulimata Sidibé nous avons fait face aux populations de la commune de Enampor, de la commune de Boutoupa Camaracounda et de la commune de Nyassia. Les députés aussi doivent rendre compte c’est pourquoi chaque mois nous rencontrerons les populations du département de Ziguinchor pour qu’elles jugent et critiquent notre travail de député, qu’elles nous disent leurs problèmes. Nous allons transmettre aux ministres concernés les demandes des populations » a indiqué le député orientant ses collègues sur les ressources bradées, les terres spoliées…les localités sans eau, sans électricité, sans routes, sans matériel agricole, sans structure de santé et de personnel de santé suffisant… », rapportent nos confrères.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.