Mankeur Ndiaye : « Yaya Jammeh ne sera plus reconnu comme Président à partir du 18 janvier »

En phase avec le Président de la république qui opte pour le dialogue par le biais de la CEDEAO face à l’entêtement de Yaya Jammeh à se maintenir au pouvoir, le ministre des affaires étrangères qui ne s’est pas étendu sur la question a toutefois réitéré la position claire du Président Macky Sall sur la question qui est que Yaya Jammeh doit quitter le pouvoir à la fin de son mandat. Mankeur Ndiaye a évoqué la question à l’Assemblée Nationale où il assistait au vote de plusieurs projets de loi concernant son département ministériel.

Le ministre des affaires étrangères a été invariable par rapport à la décision de la CEDEAO de jouer la carte du dialogue face à la tentative du Président Yaya Jammeh de confisquer le pouvoir en Gambie après sa défaite électorale face à Adama Barrow.

Hier lors du vote de plusieurs projets de loi défendus par son département, le ministre des affaires étrangères a réitéré la position du Sénégal sur la crise gambienne. a son avis, la volte-face du Président Yaya Jammeh est inexplicable. C’est pourquoi, il y avait une nécessité de dépêcher sur place une délégation de la CEDEAO pour le ramener à la raison.

Selon lui, au moment de la rencontre de la rencontre avec les autorités de la CEDEAO, la sécurité gambienne avait pris d’assaut la commission électorale indépendante. « Ce qui d’ailleurs n’était pas normal. C’est pour cela que certains membres commis par la CEDEAO ont décidé de participer à l’installation du Président gambien élu Adama Barrow le 19 janvier 2017 ».

De l’avis de Mankeur Ndiaye, il y a une décision unanime au sein de la CEDEAO  et des association internationales pour que Yaya Jammeh crée les conditions d’une transition apaisée. Selon lui, « Yaya Jammeh ne peut pas féliciter son vainqueur pour ensuite se rebiffer et demander par la suite par le biais d’un recours, l’annulation des élections.

Il aurait pu demander un recomptage des voix, on aurait pu être d’accord mais une annulation des élections est impensable ». Il soutient ensuite que, « le Président de la république opte pour une solution négociée de la crise gambienne et toutes les institutions internationales ont adopté la même posture, à savoir une transition pacifique en Gambie afin que le Président élu Adama Barrow, puisse être investi le 19 janvier prochain.

L’As

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